Charles Blé Goudé : ce qu'il a promis au patron de la DST lors de son transfert à la CP
Par Linfodrome- Charles Blé Goudé. Ce qu'il a promis au patron de la DST lors de son transfert à la CP
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Invité jeudi sur Life TV, Charles Blé Goudé abordait, entre autres sujets, les conditions de sa détention à la DST et ses sentiments lors de son transfert à la Cour Pénale Internationale, dans la nuit de 22 au 23 mars 2014.
Questionné de prime abord s’il ressentait de la colère envers les personnes qu’il pensait être responsables de sa détention à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et de son transfert à la CPI, le président du COJEP a tout de suite répondu : « Non du tout » !
Avant de poursuivre : « Moi, j'ai décidé depuis mon jeune âge de faire la politique. Et malheureusement, une situation est arrivée dans mon pays. Je devais répondre devant les tribunaux internationaux de ma responsabilité supposée. Et d’ajouter : « il faut savoir affronter son destin, et je l’ai affronté ».
Interrogé ensuite s’il est arrivé à la CPI sans aucun sentiment de colère parce qu’il se savait déjà innocent, Charles Blé Goudé a indiqué que ce n'était pas à lui d'établir son innocence.
« Celui avait la charge de démontrer que j'étais coupable, c'était le procureur (Fatou Bensouda), et mes avocats devaient démontrer le contraire. Ce qui a été fait. In fine, j'ai été acquitté », a déclaré l’ancien chef des patriotes, avant de faire une révélation sur l’ancien patron de la DST.
« Mais, je dois vous dire une chose et l'ancien directeur de la DST doit s'en souvenir. En partant à La Haye, je lui ai dit à bientôt. Il ne savait pas pourquoi je lui disais à bientôt », a-t-il révélé.
Et d'ajouter au cours de l’émission sur Life TV: « Il y avait une autre autorité, que je ne veux pas citer ici, qui était à l'aéroport. Je lui ai dit à bientôt parce que tôt ou tard, la compétition aura lieu. Il m'a vu, il y a quelques jours. Il m'a dit : Charles, je n'ai pas pu supporter cette phrase. »
« Je ne le dis pas par orgueil, mais j'étais convaincu que je devais faire face à mon destin », a-t-il conclu.
Samuel Kadio