A la commémoration de la mort de Martin Luther King : Des milliers d’Afro-américains marchent pour Gbagbo aux Usa
Publié le mercredi 18 janvier 2012 | Le Temps - La France voulait humilier le Président Gbagbo. Elle en a eu pour son compte. Car
Publié le mercredi 18 janvier 2012 | Le Temps - La France voulait humilier le Président Gbagbo. Elle en a eu pour son compte. Car
la vérité sur le combat de Gbagbo va désormais au-delà des frontières africaines. La
grande Amérique, à savoir celle de la démocratie et non des complots dans le monde,
épouse de plus en plus les idées du Président Gbagbo qu’elle commence à comparer à
Martin Luther King. Depuis 1986, le troisième lundi de janvier est un jour férié dans toute
l’Amérique. C’est le «Martin Luther King Day» célébré dans toute la cinquantaine des
Etats américains. Pour célébrer cet homme qui a fait don de sa vie à la cause des Noirs,
et donc de la liberté aux Usa, à l’époque très raciste. Cette année, des organisations de
résistants afro-américains n’ont pas voulu manquer cette fête, pour dénoncer l’action
des grandes puissances notamment de la France et des Usa en Afrique. La fête a eu
lieu dans la journée du lundi dernier. Ces associations d’Afro-américains ont réussi une
mobilisation extraordinaire qui n’a pas manqué de marquer l’opinion américaine. Les
messages sur les pancartes étaient bien révélateurs. Ils rappellent d’ailleurs le combat
de Martin Luther King. «Arrêtez de bombarder l’Afrique», «La lutte des Africains ne
s’arrêtera que si l’Afrique est libérée totalement», «Libérez Gbagbo», «Gbagbo rappelle
Mlk», «Comme Mlk, Gbagbo a lutté contre l’injustice»… Bien évidemment, la photo
du Président Gbagbo était brandie sur toutes les affiches. Il y avait des Camerounais,
Sénégalais, Maliens, Congolais, Ivoiriens… sans oublier les Afro-américains qui ont pris
une part très active dans la réussite de cette manifestation. Le Fpi, le Cra (Coalition pour
la résistance africaine) et des mouvements de soutien au Président Gbagbo ont représenté
la Côte d’Ivoire à cette célébration. Ce qui veut bien tout dire.
G. Brence