Election ivoirienne: Gbagbo, Bédié et Ouattara satisfaits du bon déroulement
Le 01 novembre 2010 par Afp - Le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo et ses deux principaux adversaires à la présidentielle de dimanche, Henri Konan
Le 01 novembre 2010 par Afp - Le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo et ses deux principaux adversaires à la présidentielle de dimanche, Henri Konan
Bédié et Alassane Ouattara, ont exprimé leur satisfaction au vu du bon
déroulement du scrutin, ont constaté des journalistes de l`AFP.
"Je suis heureux aujourd`hui que ce vote se passe bien", a déclaré à la
mi-journée à la presse M. Gbagbo, au pouvoir depuis 2000 malgré la fin de son
mandat en 2005, après avoir voté dans le quartier chic de la Riviéra-Cocody, à
Abidjan.
"Que chacun parle à son état-major pour dire que cette élection est
réglementée. La seule institution habilitée à donner un résultat provisoire,
c`est la Commission électorale indépendante (CEI)", a-t-il lancé, accompagné
de son épouse Simone.
Quelques heures plus tôt, dans un bureau du même quartier, l`ex-président
déchu en 1999 Henri Konan Bédié et l`ancien Premier ministre Alassane Ouattara
ont également accompli leur devoir civique.
"C`est un sentiment de soulagement après les longues attentes que nous
avons subies depuis 2005", a affirmé M. Bédié, en compagnie de son épouse
Henriette.
"Pour le moment, tout se passe paisiblement", s`est-il félicité.
Un peu plus tard, M. Ouattara, venu avec son épouse française Dominique, a
souligné qu`il fallait "attendre ces résultats dans la paix et respecter la
décision des Ivoiriens".
La paix est "ce dont notre pays a le plus besoin, aussi bien le jour des
élections que pour les jours après les élections", a estimé le candidat,
félicitant "les forces de l`ordre pour l`encadrement des électeurs".
Depuis l`ouverture des bureaux de vote à 07H00 (locales et GMT), les
Ivoiriens se rendaient en masse aux urnes pour participer à une élection
historique, six fois reportée depuis 2005 et destinée à clore une décennie de
crise politico-militaire.