Chris Zouzoua, je suis le “co-auteur indirect” de cette analyse: J’ai lu avec stupéfaction que le président Laurent Gbagbo est accusé d’être ‘’co-auteur indirect de pillages, tueries, viols’’

J’ai lu avec stupéfaction que le président Laurent Gbagbo est accusé d’être ‘’co-auteur indirect de pillages, tueries, viols’’ par un certain Ocampo

qui se dit procureur au TPI (Tribunal Politique de l’Irrationel). Je pensais que les procureurs étaient des gens qui avaient du zèle qui s’apparente à l’diotie mais, je ne savais pas que l’idiotie et l’injustice faisaient aussi bon ménage. Car il faut vraiment être idiot pour dire que ''On n'arrête pas des sauveurs.’’ Sinon à quoi sert alors le terme ‘’utilisation de force excessive ou disproportionnée’’ ? Quand en occident on met des policiers (sauveurs) en prison pour usage excessif de la force, on ne dit pas que parce qu’ils sont des ‘’sauveurs’’ on ne peut pas les inquiéter. Quand Ange Kessi (procureur militaire) a le courage de donner des conseils à des criminels de FRCI qui paasent tout leur temps à tuer et agresser d’honètes citoyens en leur disant d’ ‘’arrêter de gâter leurs nom’’ au lieu de juste faire appliquer la loi en les inculpant simplement, comme la loi lui fait obligation, que peut-on encore espérer?
Revenons à cette notion de ‘’co-auteur indirect’’ qui suppose que l’accuser n’a rien n’avoir avec ce qui s’est passé ou se passe. Pour les qui n’ont pas le niveau de connaissance juridique des Francis Vangah Wodié, Paul Yao Ndré, permettez-moi de vous expliquer ce que cela veut dire.
• Vous avez un projet d’affaire et je vous suggère d’aller prendre un prêt bancaire. Je suis “co-auteur indirect” de votre succès, et donc je peux prétendre à une partie de votre profit.
• Je vous offre une voiture et vous faite un accident. Je suis “co-auteur indirect” de l’accident, donc le tribunal doit me poursuivre aussi.
• Je vous suggère de vous marier et de faire des enfants. Je suis “co-auteur indirect” de la grossesse de votre épouse, donc je veux que vos enfants portent mon nom.
Vous comprendrez bien que quand un procureur utilise la notion de “co-auteur indirect” pour accuser quelqu’un, c’est qu’il n’a vraiment rien à dire ou à faire car nous sommes TOUS “co-auteurs indirects” de ce qui s’est passé et continue de se passer en Côte d’Ivoire parce que:
1- L’ONU et la ‘’communauté dite internationale’’ ont laissé se tenir les élections en ne désarmant pas les rebelles ;
2- Soro Guillaume et le Burkina n’ont pas respecté l’Accord Politque de Ougadougou en cautionant le non-respect de l’accord ;
3- Tous ceux qui, de près ou de loin, ont cautionner la rebellion de Soro Guillaume et son ou ses mentors, sont aussi coupables ;
4- Le représentant spécial de Ban Ki Moun a outrepassé sont mandat en proclamant un vainqueur au lieu de juste certifier le bon déroulement ou non des élections ;
5- Le gouvernement français, n’ayant jamais caché sa haine face au président Gbagbo, n’avait pas à se méller d’un problème ivoiro-ivoirien ; (j’aurai biien aimé voir la réaction de la France et des français si l’ambassadeur de Chine ou des Etats-Unis déclarait sur une chaîne de leurs pays que ‘’Sarkozy n’existait plus’’ ;
6- L’OUA a montré son inultilité et ses limites;
7- Le PDCI et son président ont fait preuve de mauvaise foi en faignant d’ignorer la vérité ;
8- Tous ceux qui ont refusé le recomptage des voix pour savoir la vérité savaient ce qu’ils voulaient cacher ;
9- Tous ceux qui ont préféré l’usage de la force au simple recomptage des voix, ou à une reprise du scrutin savaient que la force allait nécessairement causer la mort de milliers de personnes ;
10-Nous continuons de laisser faire, car nous manquons de dignité.
Alors, allons tous rejoindre GBAGBO à La Haye…A bon entendeur, salut!
Chris Zouzoua
PS: Je suis le “co-auteur indirect” de cette analyse.