CÔTE-D’IVOIRE : TON AVENIR EST BEAU
(Lettre aux ivoiriens et aux ivoiriennes n°2)
Faut-il désespérer du cas ivoirien et renoncer à toute lutte parce que la
(Lettre aux ivoiriens et aux ivoiriennes n°2)
Faut-il désespérer du cas ivoirien et renoncer à toute lutte parce que la
succession des évènements va dans le sens contraire de nos attentes? Loin de là ! Il faudrait pour cela que Dieu qui tient dans sa main la destinée de toutes les nations ait cessé d’exister.
Je regarde l’avenir de la Côte d’Ivoire et je vois qu’il est plein d’espérance. Je vois une nation libre, unie et prospère, qui apporte une espérance et une foi nouvelle à toute l’humanité. Un jour, le désert reverdira. Le jour arrive (et nous pouvons hâter ce jour) où nos larmes d’aujourd’hui se changeront en chants d’allégresse – parce que quand vient la nuit vient aussi le jour et que les ténèbres ne sauraient à toujours régner.
Mais maintenant, où il est plus qu’évident que nous sommes tombés plus bas ; je voudrais vous rappeler que les promesses de Dieu sur cette nation, comme il en a pour toutes les autres nations, ne sont pas des paroles mortes. Loin de là ! Les desseins de Dieu s’accomplissent toujours ; et comme nous avons coutume de le dire « le temps est l’autre nom de Dieu ».
« Les desseins de l'Eternel subsistent à toujours, et les projets de son cœur, de génération en génération » (Psaumes 33 :11).
Peuple, apprend une chose, Dieu n’échoue jamais. C’est pourquoi, à tous ceux qui ont perdu espoir, je dis ceci : « Relevez la tête, fixez vos regards vers le ciel, soyez fermes, gardez la foi». Car la parole de Dieu marche vers son terme. Elle ne mentira pas. Si elle tarde, en dépit de tout, attendons-là.
Il y a lieu cependant, de nous interroger sur ce qui peut retarder l’accomplissement des desseins de Dieu pour notre nation. Car si nous avons la possibilité de hâter la réalisation des projets de Dieu, « tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu » (2 Pierre 2 :12) - il peut malheureusement arriver que par notre faute nous les entravons aussi, « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! » (Luc 13 :34).
Voici un cas pratique. Il fut dit à Abraham, que ses descendants feraient 400 ans de servitude dans un pays étranger. Après quoi, ils sortiraient pour aller en terre promise. Mais le peuple d’Israël passa plus de temps que prévu. Il fit 430 ans en Egypte, soit 30 années supplémentaires. Pourquoi ce décalage de temps ? La parole de Dieu explique qu’à l’époque où Moïse le libérateur parut pour la première fois, il fut rejeté par son peuple. Il dut s’enfuir dans le désert où il passa 40 longues années.
« 7 :22 Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres.
« 7:23 Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le cœur de visiter ses frères, les fils d'Israël.
7:24 Il en vit un qu'on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l'Egyptien.
7:25 Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas.
7:26 Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix: Hommes, dit-il, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre?
7:27 Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant: Qui t'a établi chef et juge sur nous?
7:28 Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien?
7:29 A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils » (Actes7 :22-29).
Un autre exemple. Le prophète Jérémie avait annoncé que le temps de la captivité du peuple juif à Babylone devrait durée 70 années. Mais le temps était arrivé et le peuple de Dieu était toujours en captivité. N’eut été la vigilance et l’intercession de Daniel, la captivité d’Israël ce serait prolongée.
« 9 :2 La première année de son règne, moi, Daniel, je vis par les livres qu'il devait s'écouler soixante-dix ans pour les ruines de Jérusalem, d'après le nombre des années dont l'Eternel avait parlé à Jérémie, le prophète.
9 :3 Je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, afin de recourir à la prière et aux supplications, en jeûnant et en prenant le sac et la cendre » (Daniel 9 :2-3).
Comme vous pouvez le constater par ces deux exemples, l’accomplissement des desseins de Dieu peut parfois accuser du retard. Mais quand cela se produit, sachez que ce n’est jamais la faute de Dieu. C’est toujours la nôtre. La première fois, le peuple d’Israël n’avait pas su discerner le temps de sa délivrance et reconnu Moïse comme son libérateur. La seconde fois, il ignorait la promesse et le temps de sa délivrance.
C’est ainsi que nous sommes passés à côté de notre délivrance, comme nous le dit si bien le prophète Jérémie.
« La moisson est passée, l'été est fini, et nous ne sommes pas sauvés! » (Jer 8 :20).
Qu’est-ce-qui donc a cloché ? Qu’est-ce-qui a tout fait foirer ? Qu’est-ce-qui a suspendu l’intervention de Dieu au moment où nous l’attendions, au point que plusieurs ont perdu la foi ?
Il est évident que la division du peuple a été à la base de la non-intervention de Dieu pour la délivrance et la restauration de notre nation. Nous pouvons bien nous asseoir autour d’une table pour régler notre contentieux électoral et le trancher de manière à sauvegarder la paix et l’unité nationales. Mais un groupe a réclamé l’intervention militaire étrangère. Alors qu’un groupe se battait pour revendiquer la souveraineté nationale ; l’autre le combattait de connivence avec « la communauté internationale ». Le dernier groupe l’a emporté. Mais à quel prix ? La nation est plus que jamais sous tutelle étrangère et tous ses fondements ont été royalement renversés. C’est ainsi que nous avons manqué une occasion historique d’affirmer notre maturité et notre souveraineté vis-à-vis de la puissance colonisatrice. L’absence de l’unité nationale nous a fait défaut à un moment où nous en avons le plus besoin. Les intérêts politiques égoïstes et les passions individuelles des uns et des autres étaient tellement forts, qu’ils ont donné quitus à la France de s’imposer à nous avec puissance. Comment dans un tel cas de figure, Dieu pouvait-il intervenir ? Ce n’est pas sans raison que le Seigneur Jésus a déclaré que : « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté… » (Matthieu 12 :25). Et que le roi Salomon a pu dire : « Et si quelqu'un est plus fort qu'un seul, les deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement » (Ecclésiaste 4 :12).
Soit. Mais par-dessus tout, s’il y a eu une chose qui a suspendu et qui aujourd’hui encore retarde l’intervention divine, c’est bien notre absence de repentance. Nous avons pensé qu’il suffisait juste de confesser nos péchés à Dieu et d’invoquer son nom pour qu’il agisse. Tout comme le peuple d’Israël a cru que la présence de l’arche de l’alliance sur le champ de bataille suffisait pour que l’Eternel combatte à leurs côtés. Erreur ! La repentance va bien au-delà de la simple reconnaissance et de l’aveu même sincère de nos péchés. Toute vraie repentance a pour marque un changement total de notre attitude dans le sens de la justice et de la parole de Dieu. « Produisez donc du fruit digne de la repentance » tonnait Jean-Baptiste le prophète. En plus de la contrition et de la confession, la repentance implique un abandon total de nos péchés et un retour à Dieu. C’est l’exemple que nous a donnés le fils prodigue dont l’histoire est racontée au chapitre 15, du verset 11 au verset 24 de l’évangile de Luc. Il abandonna sa mauvaise vie ; il mit un terme à sa vie de débauche et retourna auprès de son père. De même, nous aussi devons abandonner : l’idolâtrie, la corruption, l’injustice, le mensonge, l’orgueil, la cupidité, la vengeance, la débauche, etc…et établir une véritable relation de soumission et d’obéissance à la parole de Dieu. Voilà de quelle manière nous pouvons amener Dieu à intervenir.
Cela dit, la situation peut être encore renversée et plus rapidement que nous n’osons l’imaginer. Il n’y a donc pas lieu de désespérer, car rien n’est perdu. L’avenir de la nation n’a pas été compromis. Il a juste été assombri pour un peu de temps seulement. Mais que cela soit bien clair dans nos esprits, il n’y aura pas de salut pour nous, tant qu’il n’y a aura pas eu de repentance de notre part. La repentance est la condition unique de l’intervention de Dieu. C’est elle qui détermine tout. N’avez-vous pas l’impression que plus le temps passe, plus nous perdons du terrain et que tous nos espoirs se ruinent ? Il en sera ainsi jusqu’à ce que nous comprenons que c’est par la repentance seule que notre délivrance doit venir et que toutes les autres actions que nous menons ici et là n’auront aucun résultat concret, sans une repentance nationale.
« 2:12 Maintenant encore, dit l'Eternel, Revenez à moi de tout votre cœur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations!
2:13 Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie.
2:14 Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, Et s'il ne laissera pas après lui la bénédiction, Des offrandes et des libations pour l'Eternel, votre Dieu?
2:15 Sonnez de la trompette en Sion! Publiez un jeûne, une convocation solennelle!
2:16 Assemblez le peuple, formez une sainte réunion! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle! Que l'époux sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa chambre!
2:17 Qu'entre le portique et l'autel Pleurent les sacrificateurs, Serviteurs de l'Eternel, Et qu'ils disent: Eternel, épargne ton peuple! Ne livre pas ton héritage à l'opprobre, Aux railleries des nations! Pourquoi dirait-on parmi les peuples: Où est leur Dieu? » (Joël 2 :11-17).
RECOMMANDATIONS :
1-Repentez-vous de tous vos péchés et mettez-vous immédiatement à la brèche.
2- Si possible, essayez d’entrer en contact avec d’autres personnes pour former des petits groupes de prière, à deux, à trois…
3-Arrêtez pour chaque semaine, des jours, des nuits ou des heures de prière précis (es).
4-Adonnez-vous sans relâche à la supplication jusqu’à ce que la délivrance vienne.
SUJETS DE PRIERE CLE:
Prier pour :
- L’envoi d’un esprit de repentance et de supplication dans les cœurs des ivoiriens (Joël 1 :12-17).
- Le réveil de l’esprit des héros et du peuple et leur inspire les actions à poser (Aggée 1 :14-15).
- L’accomplissement de toutes les promesses de délivrance et de restauration de la nation (Esaïe 62 :6-7).
Remarque :
Une première lettre a déjà été publiée. Si vous désirez la lire envoyez-moi un mail à l’adresse ci-dessous indiquée.
Par Anderson R. Konan
Cel (+225) 08 05 29 80
Email : anderko@yahoo.fr
Date : le 19-12-2011