Déclaration No 8. Elections Législatives du 11 Décembre 2011 en Côte d’Ivoire
Le 11 Décembre 2011, le régime de Mr. Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire a organisé des élections législatives censées contribuer à la
Le 11 Décembre 2011, le régime de Mr. Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire a organisé des élections législatives censées contribuer à la
normalisation de la vie politique et sociale en Côte d’Ivoire, un an après les élections présidentielles dont les vrais résultats continuent d’être un mystère. Dans un pays fortement déchiré et divisé où les populations se regardent avec méfiance et haine et où il n’y a plus de la sécurité, il était illusoire de croire que des élections législatives conduiraient à l’apaisement et à la réconciliation nationale.
Avec moins de 20% de taux de participation selon les observateurs, les medias nationaux et internationaux, il est clair que cette élection, fusse-t-elle calme, ne pourrait résoudre le mal de la Côte d’Ivoire. Le désintéressement des citoyens ivoiriens et le succès de boycott du scrutin lance par les partis et organisations du CNRD confirment que le problème de la Côte d’Ivoire se trouve dans l’illégitimité du régime de Mr. Alassane Ouattara, dans l’illégitimité de ses actes, et dans le désordre politico-social qu’entretiennent les FRCI/dozos sut toute l’étendu du territoire ivoirien.
Les élections du 11 décembre 2011 sont de loin les plus moroses de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Elles remettent sur la table l’épineuse question du vainqueur de la présidentielle de Novembre 2010 et celles des raisons et des vrais responsables de la guerre qui s’en est suivie.
Le Congrès Africain pour la Défense de la Démocratie et la Souveraineté (CADDS-USA), salue les Ivoiriens et les Ivoiriennes pour s’être abstenus massivement de participer au scrutin.
Il invite instamment le régime de Alassane Ouattara à :
- reconnaître cette autre défaite et à ne pas faire siéger les députés issus desdites élections,
- libérer sans conditions les prisonniers politiques,
- garantir la liberté de la presse et la sécurité dans tout le pays
- et engager dans les plus brefs délais des discussions avec toutes les forces politiques du pays.
Fait aux USA le 12 Décembre 2011
Pour le CADDS – USA
Eric Edi, PhD., Exilé Politique
Président