Election ivoirienne: l`armée avertit les "éventuels fauteurs de troubles"

Le 28 octobre 2010 par Afp ABIDJAN - Les forces armées loyalistes ivoiriennes ont fermement mis en garde mercredi "les éventuels fauteurs de troubles", à quelques

jours du scrutin présidentiel de dimanche censé clore une décennie de crise politico-militaire.

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) mettent "sévèrement en garde les éventuels fauteurs de troubles et leurs commanditaires en cette période cruciale et sensible de l`histoire de la Côte d`Ivoire", a déclaré à Abidjan leur chef d`état-major, le général Philipe Mangou.

Le général de corps d'armée Philippe Mangou, chef d'Etat major des armées.

Le 28 octobre 2010 par Afp ABIDJAN - Les forces armées loyalistes ivoiriennes ont fermement mis en garde mercredi "les éventuels fauteurs de troubles", à quelques

jours du scrutin présidentiel de dimanche censé clore une décennie de crise politico-militaire.

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) mettent "sévèrement en garde les éventuels fauteurs de troubles et leurs commanditaires en cette période cruciale et sensible de l`histoire de la Côte d`Ivoire", a déclaré à Abidjan leur chef d`état-major, le général Philipe Mangou.

Dénonçant des actes de "violence" de "certains militants de partis politiques", il a cité, sans précision, des cas d`affiches électorales "détruites" et des "menaces" contre des militants.

"Les abonnés aux troubles et à la violence" ne pourront "fuir le pays après y avoir mis le feu" à l`occasion de l`élection car "les frontières seront fermées", a-t-il averti.

Les FDS, "déterminées à garantir leur sécurité", "invitent les populations à aller voter massivement sans crainte de représailles ni de menaces d`atteinte à leur intégrité physique", a ajouté le général Mangou.

Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, l`élection est censée clore la crise née du putsch raté de 2002 de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Le pays est depuis lors coupé en un sud loyaliste et un nord aux mains des FN.