DECLARATON DE LA JFPI-UK SUITE A LA DEPORTATION ILLEGALE ET ARBITRAIRE DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO A LA COUR PENALE INTERNATIONALE DE LA HAYE
Ivoiriens et amis de la Cote d’Ivoire
Africains et Amis de l’Afrique
C’est avec révolte et consternation que nous avons appris la nouvelle de la
Ivoiriens et amis de la Cote d’Ivoire
Africains et Amis de l’Afrique
C’est avec révolte et consternation que nous avons appris la nouvelle de la
déportation à la Haye du Président élu de Cote d’Ivoire Laurent Gbagbo le Mardi 29 Novembre 2011 depuis son lieu de détention à Korhogo dans le nord de notre pays la Cote D’Ivoire.
Les chefs d’accusation retenus par le procureur de la CPI Louis Moreno Ocampo contre le Président Gbagbo étant crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Dans la forme;
La Cote d’ivoire n’a pas ratifié le traité de Rome qui reconnait la compétence de la CPI pour juger des citoyens Ivoiriens. Une procédure tout aussi illégale engagée par la justice aux ordres de Ouattara contre le Président Gbagbo est en cours alors que la juridiction pouvant juger un chef d’état Ivoirien n’est pas encore créée. Soustraire donc un accusé à la justice Ivoirienne à qui il doit en principe rendre compte en premier car élu par les Ivoiriens est un acte illégal et politiquement motivé.
Le président Gbagbo était gardé dans sa prison de Korhogo par Foffié Kouakou qui est un chef rebelle recherché par l’ONU pour crimes contre l’humanité. Il enfermait ses victimes dans des containers pour les laisser périr au soleil à petit feu et par asphyxie. Paradoxalement ce criminel était aidé dans la garde du Président Gbagbo par les mêmes soldats de l’ONU qui sont sensés l’arrêter pour les crimes qu’il a commis. Comble de l’histoire il a été promu comme commandant militaire de la région de Korhogo par Mr Ouattara.
Lors de sa récente visite officieuse à Paris Mr Ouattara a rencontré discrètement Mr Ocampo. Nous constatons que le but de cette rencontre était de vendre le Président Gbagbo comme Judas a vendu Jésus. Le report de la visite officielle de Mr Ouattara à Mr Sarkozy avait pour but de dédouaner le président français de sa responsabilité politique dans cette besogne ignoble perpétrée contre le peuple Ivoirien et Africain par Mr Ouattara, dont il demeure le responsable en dernier ressort.
Dans le fond
Le Président Gbagbo est innocent des crimes dont on l’accuse mais plutôt victime de la volonté politique de la France coloniale de mettre un terme à son combat de libération de son peuple et de défense de la souveraineté de la Cote d’Ivoire. En effet il est le père de la démocratie et du multipartisme en Cote d’Ivoire, il a connu la prison et l’exil sous feu le Président Houphouët Boigny dont il est l’opposant historique, il a dit non à la proposition indécente de feu François Mitterrand alors président de la France de monter une armée pour fomenter un coup d’état contre le Président Houphouët, il a choisit la lutte démocratique. Le Président Gbagbo est le père des urnes transparentes, du bulletin de vote unique ,du vote des jeunes à 18 ans, des concours pour le choix des directeurs des régies financières (Douane, Trésor, Impôt) en lieu et place de nominations partisanes qui était la règle . Apres son élection en 2000, il a fait rentrer en Cote D’Ivoire le Président Konan Bédié exilé a Paris par le coup d’état financé par Mr Ouattara et exécuté par feu le général Guei ainsi que Alassane Ouattara lui-même qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis contre lui par le régime de Mr Bédié pour fraude sur la nationalité Ivoirienne. Pour ces deux opposants il a fait voter une loi leur conférant des statuts respectifs d’ancien Président et d’ancien Premier ministre avec voitures, gardes personnelles et un salaire mensuel de près de 10 millions de Franc CFA ( 15ooo Euros).
Malgré tout ceci Alassane Ouattara a tenté un coup d’état contre lui en Janvier 2001 conduit par Ibrahim Coulibaly dit IB. Le même Alassane soutenu par la France et le Burkina Faso de Blaise Comparé ont tenté un autre coup d’état le 19 Septembre 2002 qui s’est transformé en rébellion armée dirigée cette fois ci par Soro Guillaume, qui a eu pour conséquence de diviser le pays en deux pendant 8 ans. En 2004 l’opération Dignité destinée à réunifier le pays pour organiser les élections en 2005 a été stoppée par la force française Licorne qui a monté un complot de bombardement de son camp dans le fief de la rébellion à Bouaké dans l’objectif de perpétrer un coup d’état contre le Président Gbagbo. La résistance des jeunes patriotes aux mains nues dirigés par Charles Blé Goudé à Abidjan a permis de faire échouer le coup d’état de Jacques Chirac alors Président de la France. Plus de 67 jeunes manifestants ont périt sous les balles assassines de l’armée française le 9 Novembre 2004 devant l’Hôtel Ivoire d’Abidjan. La rébellion a fait de nombreuses victimes civiles, aussi bien des hommes égorgés comme des moutons de sacrifice, des femmes qui ont été violées, éventrées pour celles qui étaient enceintes que des enfants que les rebelles et dozo (aujourd’hui FRCI) égorgeaient pour boire leur sang dans des rituels d’invincibilité (en compagnie de soldats français) postés sur youtube. La liste non exhaustive de ces crimes comprend, le massacre des femmes danseuses d’une danse traditionnelle dans le village de Sakassou, l’assassinat de 101 villageois y compris des bébés et des femmes dans les villages de Guitrozan et Petit Bouaké en 2005 par la même milice de Ouattara et Soro, le meurtre de 70 gendarmes arrêtés à leurs domiciles et abattus avec toutes leurs familles à Bouaké en 2002, le charnier de Monoko-zohi, l’assassinat du ministre de l’intérieur de l’époque Boga Doudou Emile.
Au cours des élections et pendant la crise post électorale selon Amnesty International, Human Rights Watch et la division des droits de l’Homme de l’ONU, les FRCI de Mr Ouattara et Soro ont commis le génocide de Duékoué ou plus de 1200 civils supposés pro-Gbagbo à cause de leur ethnie ont périt. Cherif Ousmane a abattu de manière extrajudiciaire les 149 jeunes détenus à la station Lubafrique à Yopougon. L’armée française a encore massacré par bombardement d’hélicoptères plus de 800 jeunes Ivoiriens formant un bouclier humain à la résidence du Président Gbagbo.
Le procureur de la CPI a choisit d’ignorer tous ces crimes pour au contraire accuser la victime. Le président Gbagbo qui a appelé au recomptage des voix pour établir la vérité sur l’issue de l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010 est poursuivi par la CPI alors que Mr Ouattara qui a plutôt préféré la guerre qui a causé des milliers de morts est en liberté et comble du cynisme, est celui qui instrumentalise la justice internationale à travers Mr Ocampo pour poursuivre son adversaire politique. Depuis l’installation au pouvoir de Mr Ouattara par les canons français et onusiens, les tueries, viols, vols, séquestrations et toutes sortes d’exactions de la milice tribale FRCI de Mr Ouattara et Mr Soro sont légion. Les journalistes sont en prison, des milliers d’Ivoiriens sont exilés, l’Université est fermée ; en un mot une dictature sanguinaire et impitoyable s’abat sur le vaillant peuple de Cote d’Ivoire.
Nous, Jeunes de la JFPI-UK, face à cette justice internationale injuste, partiale, arbitraire et raciste affidée aux ordres de ces petits hommes à la tête de grands états, appelons à :
1- Une condamnation claire par toutes les organisations politiques et de défense des droits de l’Homme, Ivoiriennes, Africaines et Internationales, de cette incarcération abusive du père de la démocratie en Cote d’Ivoire.
2- La libération inconditionnelle du Président Gbagbo dont l’incarcération illégale, arbitraire et abusive faite en marge de toute règle d’équité et de droit jette le discrédit sur la CPI et son procureur qui ne voient de crimes supposés qu’en Afrique.
3- Une mobilisation extraordinaire, une détermination inconditionnelle et une solidarité sans faille de toute la jeunesse Ivoirienne et Africaine éprise de justice pour le combat de la liberté de nos peuples et de la souveraineté de nos nations.
4- La radicalisation de la lutte d’indépendance jusqu'à la libération totale de nos pays.
5- La résistance par tous moyens légaux jusqu’au rétablissement de l’ordre démocratique constitutionnel en cote d’Ivoire
6- Au départ des forces d’occupation que sont l’ONUCI et la force française Licorne du territoire Ivoirien.
La survie de la Cote d’Ivoire en dépend.
Que Dieu bénisse la Cote d’Ivoire et Son Président légitime Laurent Gbagbo
Que Dieu bénisse l’Afrique
Je vous remercie Fait à Londres le 01 Décembre 2011
Pour la JFPI-UK le camarade Patrick Beuseize, SG