Alain Toussaint (Conseiller en communication du Président gbagbo): “Laurent Gbagbo est le prisonnier de la France”
Le 01 décembre 2011 par Notre voie - Le président Laurent Gbagbo est la victime expiatoire d'une justice internationale à deux vitesses. La Cour pénale internationale (CPI)
Le 01 décembre 2011 par Notre voie - Le président Laurent Gbagbo est la victime expiatoire d'une justice internationale à deux vitesses. La Cour pénale internationale (CPI)
inculpe le président Laurent Gbagbo tandis qu'elle ignore royalement M. Alassane Ouattara, l'opérateur de la rébellion armée de septembre 2002 et ses milliers de morts.
Le dossier est vide. Le seul crime du président Gbagbo est d'avoir refusé de se coucher devant les autorités françaises qui le pressaient d'abandonner le pouvoir à M. Alassane Ouattara, pourtant vaincu dans les urnes. Son transfert à la CPI est l'épilogue d'un tête-à-tête vieux de dix ans avec le Gouvernement français.
Ne nous y trompons pas : le président Gbagbo, désormais détenu à La Haye, est bel et bien le prisonnier de la France. Comme le furent d'autres résistants tels le haïtien Toussaint Louverture (déporté en 1802 en France), le guinéen Samory Touré (1898, Gabon), le dahoméen Behanzin (1894, Martinique) ou encore l'ivoirien Kadjo Amangoua (1896, Gabon).
La Cour pénale internationale s'est mise au service du régime dictatorial de M. Alassane Ouattara. Ce pouvoir soutenu par la France conduit, à nouveau, la Côte d'Ivoire vers les abîmes. La fracture sociale est consommée, la réconciliation nationale fortement compromise et la paix grandement menacée.
Toussaint Alain
Conseiller du président Gbagbo