USA: Déclaration de Soutien au mot d’ordre du FPI/CNRD concernant le boycott des élections législatives du 11 décembre 2011 en Cote d’Ivoire
Dirigeants du FPI-CNRD.Le 10 novembre 2011 par Partis politiques - Les élections législatives en Cote d’Ivoire sont prévues pour le 11 Décembre 2011.
Pour ce faire, la Commission Electorale Indépendante (CEI) a fixé puis
Dirigeants du FPI-CNRD.Le 10 novembre 2011 par Partis politiques - Les élections législatives en Cote d’Ivoire sont prévues pour le 11 Décembre 2011.
Pour ce faire, la Commission Electorale Indépendante (CEI) a fixé puis
prorogé la date de dépôt des candidatures auxdites élections au 31 Octobre 2011 selon un communiqué lu dans la presse. Le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Cote d’Ivoire s’est commis à encourager le corps politique ivoirien à une participation massive à ces élections pour assurer la paix et la réconciliation nationale. Dans ce même ordre et craignant que la nouvelle Assemblée Nationale ne soit monopartite, le Chef de l’Etat, Mr. Alassane Ouattara a rencontré le 30 septembre 2011 la direction du Front Populaire Ivoirien (FPI) élargi au Congrès National pour la Resistance et la Démocratie (CNRD). Il a aussi annoncé le 29 Octobre 2011 la signature de décrets visant la création de postes de Vice-présidence de la CEI pour le FPI/CNRD. Le 31 Octobre, le Ministre Hamed Bakayoko s’est entretenu avec à une délégation du CNRD conduite par le Ministre Dano Djédjé.
Les rencontres du 30 Septembre et 31 Octobre 2011 et les décrets signés font suite à la décision du FPI/CNRD de ne pas participer aux élections législatives et à la reprise progressive mais décisives des rassemblements de mobilisation des militants du FPI/CNRD malgré la présence et les actes de terreur des Forces Républicaines. Fidèles à la philosophie du dialogue et à la primauté des urnes comme moyen d’accession au pouvoir, le FPI/CNRD a remis à Mr. Alassane Ouattara un document qui dépeint avec éloquence et véracité la situation sécuritaire délétère du pays et pose les conditions de retour à une vie politique civilisée, à la réconciliation nationale, et à la tenue d’élections législatives inclusives.
Les membres, les organisations de la Majorité Présidentielle (LMP), les Patriotes Ivoiriens et la Représentation du FPI aux Etats Unis félicitent la direction du FPI/CNRD, la coordination du FPI en exil, tous les exilés ivoiriens, la jeunesse du FPI et du CNRD, et l’ensemble des patriotes ivoiriens pour :
1. la brillante rencontre avec Mr. Alassane Ouattara,
2. la décision d’assumer leur rôle de parti dans l’opposition de manière responsable et citoyenne,
3. la rédaction et la remise à Mr. Alassane Ouattara d’un document qui retrace l’état de la vie politique et sociale en Cote d’Ivoire depuis le 11 Avril 2011,
4. le refus de participer aux élections législatives juste pour légitimer un pouvoir,
5. les conditions évoquées telles que : la recomposition de la CEI, le changement du président de la CEI, le consensus sur la liste électorale et le découpage électoral, l’accès aux medias d’état, et surtout la libération de tous les détenus politiques, le rétablissement de la sécurité dans les villages et villes, et le dégel des avoirs des cadres du FPI/CNRD, etc.
6. la tenue de meetings, rassemblements et autres activités militantes du FPI/CNRD.
Malheureusement, en lieu et place d’une analyse profonde des conditions émises par le FPI/CNRD, le régime de Mr. Alassane Ouattara a choisi de durcir le ton et d’opérer des changements superficiels et insignifiants pour la tenue d’un scrutin crédible et le retour à une vie civile normale. La tournée de Mr. Soro Guillaume dans les casernes pour mettre en garde contre toutes velléités de coups d’états, l’annonce par Mr. Alassane Ouattara de la création de postes de Vice-présidents de la CEI, l’appel de Mr. Bédié soulignant la nécessité de la participation du FPI aux élections, et la décision du gouvernement Ouattara de fermer les camps des déplacés internes dans l’ouest du pays se conjuguent pour montrer la perfidie du régime de Mr. Alassane Ouattara et du RHDP.
Il est important de rappeler que les discours lénifiants des tenants du pouvoir sur la réconciliation nationale n’ont aucun effet sur la refonte du tissu social qui s’émiette quotidiennement. Les Ivoiriens vivent dans une absence totale de sécurité. Ils font face à une machine à répression qui empêche les rassemblements du FPI/CNRD, traque et lance des mandats d’arrêt internationaux contre les collaborateurs de Mr. Gbagbo, et enfin viole la constitution.
Face à cette répression et le non respect du droit le plus élémentaire qu’est la sécurité, nous jugeons aberrant que la CEI, le gouvernement, le RHDP, et l’ONUCI appellent l’ensemble des Ivoiriens à participer aux élections législatives. Nous trouvons dans cet appel une incongruité politique et un manquement à l’éthique démocratique qui visent à ramener la Côte d’Ivoire à la pratique de la pensée unique, à promouvoir la démocratie de surface, et à maintenir les mécanismes d’exploitation des ressources et des richesses naturelles et agricoles de la Cote d’Ivoire.
Depuis 1990, l’histoire de la Cote d’Ivoire multipartite montre que les partis forts sont ceux dont l’existence se confond avec la vie et les aspirations des masses. Les partis membres du CNRD font partie de ces partis, non pas à cause du nombre de sièges qu’ils détiennent ensembles à l’Assemblée Nationale mais à cause de leur capacité de mobilisation et à cause de l’adhésion des masses à leur politique. Les récents rassemblements à Yopougon, Koumassi, Agboville, Adzopé, et Marcory illustrent bien la force des partis membres du CNRD. Dès lors, le boycott des élections législatives pour les raisons évoquées ci-haut ne consacrera pas la mort du FPI/CNRD. Ce serait plutôt une contribution à l’assainissement de l’environnement politique pollué par la circulation des armes et la pratique d’une justice des vainqueurs.
La modernité pour la Cote d’Ivoire, c’est la démocratie et la bonne gouvernance. Celles-ci s’accommodent aujourd’hui impérativement de la libération de tous les détenus, de la fin de l’insécurité, de la vérité sur les élections présidentielles de 2010 et la guerre qui s’en est suivie.
C’est pourquoi, nous, signataires de la présente déclaration, soutenons :
1. la décision du FPI/CNRD de ne pas participer aux élections législatives du 11 décembre 2011
2. les déclarations des organisations et formations politiques relatives à ladite décision,
Par ailleurs, nous demandons résolument,
3. au FPI/CNRD de maintenir ferme cette décision jusqu’à satisfaction des conditions soumises à Mr. Alassane Ouattara,
4. aux militants et cadres du FPI/CNRD de s’abstenir de toutes candidatures indépendantes,
5. à la direction du FPI/CNRD de mettre tout en œuvre pour prévenir de telles candidatures,
6. au FPI/CNRD de poursuivre les réunions et meetings
7. au FPI/CNRD de rejeter le recours à toutes formes de violence.
Que Dieu bénisse et libère la Cote d’Ivoire.
Fait aux USA le 7 Novembre 2011
Ont signé,
Pour la Diaspora Africaine pour la Démocratie et le Développement – Pennsylvanie
Eric Edi, PhD. Président
Pour la Représentation du Front Populaire Ivoirien aux -USA
Sékré Kouakou, Représentant Fédéral
Pour la Pour la Diaspora Africaine pour la Démocratie et le Développement – New York
Mlle. Andrée Vagba, Présidente
Pour le Conseil National Ivoirien- Washington DC
Mr. Marcel Doué, Porte-parole
Pour la Pour la Diaspora Africaine pour la Démocratie et le Développement - Californie
Mme. Delphine Prégnon
Pour la Convention de la Diaspora Africaine pour la Restauration de la Démocratie en Côte d’Ivoire– New Jersey
Mme. Emma Yoro, Présidente