Soubré : Les planteurs bloquent le cacao
Publié le vendredi 14 octobre 2011 | Notre Voie - Les producteurs de cacao du département de Soubré ont décidé de bloquer de façon unilatérale leurs productions pour réclamer que le
cacao soit effectivement acheté à 1000 FCFA le kg comme annoncé. «On nous a dit que le prix bord champ est de 1000 F pour cette saison. Or le prix au port est à 800 F, chose que nous ne comprenons pas»,a déclaré Koffi Kouakou, planteur à Yao carrefour. Il a déclaré que cette décision de bloquer le cacao sera maintenue jusqu`à satisfaction.
Publié le vendredi 14 octobre 2011 | Notre Voie - Les producteurs de cacao du département de Soubré ont décidé de bloquer de façon unilatérale leurs productions pour réclamer que le
cacao soit effectivement acheté à 1000 FCFA le kg comme annoncé. «On nous a dit que le prix bord champ est de 1000 F pour cette saison. Or le prix au port est à 800 F, chose que nous ne comprenons pas»,a déclaré Koffi Kouakou, planteur à Yao carrefour. Il a déclaré que cette décision de bloquer le cacao sera maintenue jusqu`à satisfaction.
Du côté des pisteurs et acheteurs de produits du département de Soubré, c’est le même langage. «Tout est bloqué parce que l’Etat n’est pas acheteur et c’est lui qui fixe le prix du kg de cacao. On ne peut pas acheter le cacao aux planteurs à 1000 F et venir le livrer au port à 800 F. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il faut donc mettre de l’ordre dans la filière comme avant», a indiqué K. K Julien, acheteur de produits à Meagui. A en croire les responsables du monde des acheteurs, le port de San Pedro n’est plus approvisionné à cause de la rétention du cacao par les producteurs. «Le port pouvait recevoir environ 50 véhicules de 30 à 40 tonnes par semaine. Depuis l’annonce du prix bord champ le port reçoit à ce jour 2 à 3 camions par semaine parce que personne ne veut livrer son cacao tant que tout n’est pas rentré dans l’ordre», a précisé K. Issoufou, acheteur de produits à Gueyo.
Malgré la rentrée 2011-2012 qui s’annonce à grand pas, les paysans et acheteurs de produits ne veulent pas lâcher du lest.
Habib Sekongo