Enquete de la cpi / Me Clebor Ly ( avocat de Gbagbo) : « Nous sommes tranquilles », Des enquêteurs de la Cpi arrivent la semaine prochaine
Publié le mercredi 5 octobre 2011 | L'Inter - Les avocats qui défendent Laurent Gbagbo dans le cadre de la procédure judiciaire engagée contre lui n'ont pas tardé à réagir à
Publié le mercredi 5 octobre 2011 | L'Inter - Les avocats qui défendent Laurent Gbagbo dans le cadre de la procédure judiciaire engagée contre lui n'ont pas tardé à réagir à
l'annonce d'une enquête prochaine de la Cpi en Côte d'Ivoire. L'un d'entre eux, Me Ciré Clebor Ly, s'est prononcé sur le sujet hier sur Onuci.fm. Il s'est félicité que la Cour pénale internationale (Cpi) veuille étendre ses investigations au-delà des violences post-électorales comme réclamé par le camp de Laurent Gbagbo. « Nous sommes tranquilles. Ce ne sera pas une justice partisane comme on est en train de le faire actuellement en Côte d'Ivoire », a-t-il par ailleurs déclaré. Sur la même radio, le ministre des Droits de l'homme, Coulibaly Gnenema, a lui aussi salué l'initiative prise par la Cpi de venir enquêter en Côte d'Ivoire, notamment sur les violences post-électorales. Cela, a-t-il noté, n'est pas étranger au séjour qu'il a effectué récemment en Europe, en particulier à la Haye, pour expliquer la réalité ivoirienne. Revenant sur la déclaration qu'il avait faite, à savoir que le transfert de Gbagbo à la Cpi faciliterait la réconciliation, il a dit maintenir ses propos. « Il ne faut pas être amnésique. Nous sortons d'une crise qui a fait quand même 3000 morts. Il est bon que les auteurs de cela puissent répondre de leurs faits. Il est bon que la lumière soit faite sur ces faits parce que la réconciliation ne sera pas sans justice, parce que réconciliation ne signifie pas impunité », a-t-il souligné pour situer l'enjeu de l'intervention de cette juridiction internationale dans le cas ivoirien. Le ministre des Droits de l'homme a par ailleurs annoncé que les enquêteurs de la Cpi vont fouler le sol ivoirien dès la semaine prochaine. Suite à leur investigation, des poursuites pourraient être engagées contre des personnes nommément identifiées, a-t-il ajouté.
A.N