PARIS : La fable sur les droits de l’homme de Gnenema Coulibaly tourne au cauchemar pour le journaliste Hermann Aboa
Le 28 septembre 2011 par IVOIREBUSINESS – Du fond de sa cellule de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), Herman Aboa a dû
Le 28 septembre 2011 par IVOIREBUSINESS – Du fond de sa cellule de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), Herman Aboa a dû
aboyer à hue et à dia face à Robert Hue, ancien communiste français en chef, successeur émérite de Georges Marchais lequel avait toujours refuser de marcher avec les marchands d'armes. Mais Aboa a surtout aboyé devant les fables sur les droits de l’homme de Gnenema Coulibaly, ministre des Droits de l’Homme d’Alassane l’américain.
Sanglé d’un chapeau sur la tête, tel un gentleman farmer, cigare absent du bec pour l'occasion, le chargé des droits des humains d’Ado n’a pas fait dans la dentelle lors du volet français de sa tournée européenne, devant la presse internationale et devant la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
Pour lui, les exactions et autres assassinats quotidiens des forces républicaines (FRCI) sont à peine qualifiés de dérobade de certains soldats pensant échapper à l’ordre et à la discipline gouvernementales.
Il croit dur comme fer qu’ «il n’y a pas de justice de vainqueur. Il y a une justice d’évidence ».
Les rapports successifs des organisations internationales comme Human rights watch, la Croix rouge (CICR), Amnesty international, la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), pointant les massacres et exécutions extrajudiciaires des FRCI, sont jugés satisfaisants par notre gentleman farmer.
Tout au plus concède-t-il qu’en Côte d’Ivoire, «la sécurité n’est pas aujourd’hui à 100% ».
Le moment fort de sa déclaration est sa salve contre le journaliste de la télévision ivoirienne RTI1 Hermann Aboa, qui croupit dans les geôles de la Maca, qu’il accuse, pince sans rire, d’avoir appelé impunément à la haine et au meurtre des nordistes au cours de son émission « Raison d’Etat ». La majorité des ivoiriens en est encore tout éberlués, car jusqu’à ce jour, aucun enregistrement et aucune preuve n’ont pu prouver qu’Hermann, tel superman, appelait à massacrer les nordistes.
Justement, en guise de preuves, M. le ministre a invité tout un chacun à visionner à nouveau les cassettes de l’émission (lesquelles ?) pour s’en convaincre, allant jusqu’à comparer Hermann aux journalistes de la Télé et radio rwandaises Mille Collines.
Gnenema Coulibaly aurait pu avoir la courtoisie de mettre à la disposition des journalistes et ONG présents, copies desdites émissions aboyantes pour confondre une fois pour toute, Herman Aboa.
Ce n’est certainement que partie remise.
Christian Vabé