Participation du Fpi aux législatives : L’ancien parti au pouvoir semble décidé à ne pas competir aux législatives. Son leader Oureto s’est ouvert à l’Onuci pour expliquer la différence avec le cas du Rdr en 2000. / Miaka Oureto répond au Président Ouatta

Publié le mardi 27 septembre 2011 | L'expression - De retour des USA, le président de la République a exhorté l’opposition conduite par, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, à

Affi N'guessan, président du FPI.

Publié le mardi 27 septembre 2011 | L'expression - De retour des USA, le président de la République a exhorté l’opposition conduite par, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, à

ne pas commettre l’erreur du Rdr en 2000. Il les a pratiquement supplié Miaka Oureto et ses camarades à participer aux législatives. « Ce serait une erreur. J’attends de rencontrer la direction du Fpi pour leur dire que ce serait une erreur de boycotter les élections législatives. Nos frères et sœurs du Fpi doivent comprendre qu’ils ne doivent pas commettre les mêmes erreurs que le Rdr en 2000 », a souhaité le Président Ouattara. Pour lui, cette formation dont les dirigeants veulent tourner le dos à la course au Parlement, doivent se raviser. Sur la question, le chef de l’Etat a prévu de rencontrer bientôt les « frontistes » pour en savoir davantage. En réponse à cette main tendue Miaka Oureto a tenu à dissocier le cas du Rdr en 2000 de celui du Fpi en 2011 : « Du point de vue historique, nous ne sommes pas dans le même contexte. Le Rdr a refusé d’aller aux législatives, parce qu’un de ses candidats, en la personne du président Alassane Ouattara, avait eu son dossier qui avait été rejeté. Nous, ce n’est pas le cas qu’on pose. Nous posons des questions de sécurité. La sécurité est un problème d’ordre général qui concerne tous les Ivoiriens et non des individus de manière particulière », a relancé le leader du parti bleu. La délégation du Fpi à cet égard a entrepris une tournée d’explication de sa position. Elle a rencontré le représentant facilitateur, Bouréima Baldini et elle s’est rendue au siège de l’Onuci. Des démarches effectuées dans le souci de respecter les dispositions de l’Apo (Accord politique de Ouagadougou). A chaque rencontre, le Fpi s’est dit préoccupé de la question sécuritaire pour permettre à leurs électeurs de participer au vote dans la quiétude. « Dans l’accord complémentaire 4, il était dit que le désarmement devait intervenir deux mois avant la présidentielle », a rappelé Miaka. En définitive, la délégation a discuté de la question de réconciliation. Odette Lorougnon, Dano Djedjé, Amani N’Guessan et Alphonse Douaty ont accompagné leur leader Miaka.

Sam-Wakouboué