Cocody/attaques à main armée : Des éléments des Frci-gangsters mis aux arrêts
Publié le samedi 24 septembre 2011 | Soir Info - Traoré Aboubacar et Agoya Serge, tous deux éléments des Frci, avaient double emploi. Sécuriser les populations et commettre à la fois, des
Publié le samedi 24 septembre 2011 | Soir Info - Traoré Aboubacar et Agoya Serge, tous deux éléments des Frci, avaient double emploi. Sécuriser les populations et commettre à la fois, des
attaques criminelles sur elles. Ces deux brebis égarées, ont été retirées du « pâturage ». En effet, indiquent les renseignements, reconnus auteurs de plusieurs attaques à main armée et de braquages en série d'automobilistes, Traoré Aboubacar et Agoya Serge, sont, dans la nuit du mercredi, 21 septembre, conduits et gardés à vue au commissariat de police du 8ème arrondissement. C'est à Cocody. Opération menée par un officier du District de police de Cocody, qui avait à ses côtés, des collègues des mis en cause. Après le départ de l'équipage qui les dépose au commissariat de police, Traoré Aboubacar et Agoya Serge, se laissent aller à une litanie d'aveux et surtout, de terribles révélations. Selon eux, dans ces attaques à main armée et autres braquages, ils sont unis avec certains de leurs chefs qu'ils citent nommément. Et que, c'est sur instructions de ces derniers, qu'ils « montent sur le terrain ». Et à leur retour de « chasse », ils se partagent le butin. Ils ajoutent même, que le véhicule de type 4X4, à bord duquel ils ont été conduits au commissariat de police, est celui à bord duquel, ils circulent, pour braquer et dépouiller des automobilistes. La même nuit, nous dit-on, des éléments des Frci débarquent au 8ème arrondissement et disent vouloir entendre les mis en cause, juste à l'arrière du commissariat. Là bas, dans la pénombre. Ce que refusent les policiers et surtout Traoré Aboubacar et son comparse Agoya Serge qui disent craindre pour leur vie. Finalement, c'est au violon, que les échanges se font. Alors, les graves accusations de Traoré et d'Agoya, à l'endroit de certains de leurs chefs, sont-elles fondées? Ou est-ce une façon pour eux, de ne pas trinquer seuls en coulant des innocents? En tout état de cause, la hiérarchie militaire est saisie et une enquête est en cours, pour faire la lumière, sur cette affaire criminelle. Une affaire criminelle où, une fois de plus, des éléments des Frci sensés pourtant assurer la sécurité des populations, sont impliqués.
KIKIE Ahou Nazaire