CEI/Pr Georges-Armand OUEGNIN, président de EDS, depuis San Pedro:« Il est nécessaire de reformer la CEI avant les élections ».« Peuple de C.I, tenez-vous prêt à l’imposer »

Publié le Dimanche 4 Mars 2018.

Par Ivoirebusiness - CEI/Pr Georges-Armand OUEGNIN, président de EDS, aux populations de San Pedro « Il est nécessaire de reformer la CEI avant les élections ».« Peuple de C.I, tenez-vous prêt à l’imposer ».

Pr Georges-Armand OUEGNIN, président de EDS, s'adressant aux populations de San Pedro le 03 mars 2018 sur la nécessité de reformer la CEI avant les élections.

EDS DANS LE PEUPLE A SAN-PEDRO POUR LE SENSIBILISER SUR LA NÉCESSITÉ D'UNE RÉFORME DE LA CEI AVANT TOUTE NOUVELLE ÉLECTION EN COTE D'IVOIRE

Le président Georges Armand OUEGNIN était ce samedi 3 mars 2018 en meeting au centre culturel de san- Pedro pour répondre à l'invitation de l'Union Nationale des Agoras,Parlements et Orateurs de Côte d'Ivoire (UNAPOCI ) du président TIEHIDE Ladislas .C'est une salle bondée et un public en ébullition qui scandait à l'unisson "libérez GBAGBO" qui a accueilli son illustre hôte et sa délégation autour de 16 heures. L'assistance ne s'est pas du tout ennuyée puisque le président OUEGNIN a donné des nouvelles fraîches du président GBAGBO avant de croquer à pleine bouche l'actualité sociopolitique "l'opposition ivoirienne avait en son temps en 2012 réclamé une CEI consensuelle mais les tenants actuels du pouvoir ont fait la sourde oreille et ce en dépit de la résolution 2062 de l'ONU qui préconise une CEI équilibrée. Plus tard en 2015 une ONG à savoir l'APDH a porté plainte contre l'État ivoirien à la Cour Africaine des Peuples et des droits de l'homme qui a rendu un arrêt en date de novembre 2016,stipulant que l'État avait obligation de reformer la CEI actuelle pour faire advenir une CEI qui ne viole pas les chartes internationales. Nous demandons en substance un dialogue inclusif pour éviter à notre pays un drame... Nous sommes pour la paix et la réconciliation mais de grâce on se réconcilie forcément à deux alors écoutez nous pendant qu'on peut encore sauver la situation...la libération de GBAGBO est incontournable si on veut vraiment aller à la réconciliation dans ce pays".S'agissant des événements tragiques au Burkina,le président a présenté ses sincères condoléances à ce peuple frère avant de revenir sur l'assassinat crapuleux du petit Bouba à Abidjan en criant son haro face à cette coïncidence pour le moins troublante entre les disparitions d'enfants et les échéances électorales.Il a demandé une enquête efficace dans les plus brefs délais qui puisse remonter jusqu'aux commanditaires.On pouvait noter à cette rencontre, la présence du fédéral FPI de San-pedro, monsieur DJILE Jean Claude et celle fort appréciée de KOUASSI Richard dit "banderole".

Source: Sercom EDS