Port-Bouët: Le vigile viole, tue sa mère et tabasse une assistante sociale
Publié le mardi 6 septembre 2011 | Soir Info - Depuis le lundi 5 septembre 2011, dame Timba épouse Koné Kané n`est plus de
Publié le mardi 6 septembre 2011 | Soir Info - Depuis le lundi 5 septembre 2011, dame Timba épouse Koné Kané n`est plus de
ce monde. Cette mère de famille, âgée de 50 ans, a atrocement été exécutée à son domicile à Port-Bouët. Précisément, dans l`enceinte du centre social. Et l`auteur odieux, n`est personne d`autre que son propre fils Koné Siaka Fahiry, vigile âgé de 23 ans et ex-volontaire Frci. Un vigile qui, dit-on, aurait d`abord satisfait son appétit sexuel sur elle. Mais comment comprendre qu`un individu sorti de ses propres entrailles, soit celui qui ôte la vie à sa propre génitrice, non sans lui « souiller » d`abord les parties intimes? Quelle est donc cette histoire qui, a priori, pourrait faire penser que l`acteur principal ne peut être qu`un déjanté? Selon des informations reçues, il est environ 11h, quand dame J.S.B, assistante sociale de son état, entend depuis son bureau, des cris provenant du domicile du gardien des lieux. Un domicile situé juste derrière ses locaux à elle. Sans perdre de temps, elle part aux nouvelles au pas pressé. L`assistante sociale s`emploie sur place, à accéder à la pièce d`où provenaient à l`instant les cris de détresse. Mal lui en prit. Elle est violemment repoussée en arrière par le jeune vigile Koné Siaka Fahiry, fils du gardien des lieux absent pour raison de course à la Mairie. Le jeune agent de sécurité qui se dresse devant l`assistante sociale, est en petite culotte. Puis tout juste après, ce dernier referme la porte à double tour sur lui, pendant que les cris continuent de se faire entendre depuis le fond de la pièce. L`assistante sociale pense avoir affaire à une scène de ménage. Une scène de ménage? C`est tout de même curieux, dans la mesure, où le seul être féminin qui vit sous ce toit, n`est autre que dame Timba, la mère de Fahiry. Plus tard, lorsque les cris cessent, le vigile, nu comme un ver de terre, ressort de la maison. Il a le sexe encore tout dressé et complètement imbibé de liquide séminal. Et comme un fauve, le jeune homme, est aux trousses de l`infortunée assistante sociale encore présente dans la cour pour comprendre de quoi tout cela retourne. Cette dernière, dans sa fuite, trébuche contre une pierre et se retrouve au sol. Fahiry la rejoint là. La pauvre, totalement à la merci de son poursuivant, est rouée de violents coups. Et comme s`il avait « pété les plombs », Koné Siaka Fahiry pénètre dans les bureaux du centre social et saccage tout sur son passage. Il s`attaque également au véhicule d`un médecin dont il fait littéralement voler en éclats le pare-brise. Après quoi, le vigile tente de se fondre dans la nature. Mais il n`ira pas loin. Il est maîtrisé par des badauds qui le conduisent manu-militari, à la base des Frci, au Centre pilote, non loin de là. Lorsque l`on retourne avec lui dans son logis, on y découvre sa mère morte. Le crâne brisé par un pilon. Sa victime était donc sa mère qu`il ne voulait pas que découvre l`assistante sociale. Sa mère qu`il a également vraisemblablement violée, avant de la mettre à mort. Mis à la disposition du Commissaire Ouattara, du 5ème arrondissement de Port-Bouët, une enquête est ouverte, pour comprendre le mobile de l`apparent double crime du jeune vigile. Un double crime qui se décline en viol et en meurtre.
FOFANA Mambé