Gestion de la dette intérieure : 14,9 milliards à payer aux fournisseurs cette année
Publié le vendredi 12 aot 2011 | Notre Voie - Le point d’ancrage de la rentrée budgétaire qui s’est tenue le jeudi 4 août
dernier, à l’auditorium de la Caistab est sans conteste la gestion de la dette intérieure.
Publié le vendredi 12 aot 2011 | Notre Voie - Le point d’ancrage de la rentrée budgétaire qui s’est tenue le jeudi 4 août
dernier, à l’auditorium de la Caistab est sans conteste la gestion de la dette intérieure.
Selon le directeur général du trésor et de la comptabilité publique, Adama Koné, 40 milliards ont déjà été distribués sur le stock total base budget de 885,3 milliards. Mais fin décembre 2010, l’Etat restait devoir aux fournisseurs et autres prestataires de services la somme de 182,8 milliards. « L’effort d’apurement au titre de l’année 2011 sera de 144,9 milliards, soit un taux de réduction de 80% », a-t-il précisé.
Pour ce qui est des critères et modalités de paiement, le directeur général du trésor
a noté l’antériorité de la dépense, la nature de la dépense, et le paiement par tranche. «Il est important d’indiquer que les montants à mettre en paiement à partir de ces critères feront l’objet d’affichages dans les locaux et postes comptables et sur le site internet du trésor. Après règlement la liste des créanciers réglés sera également publiée part les mêmes canaux», a-t-il dit.
Globalement les objectifs de ressources assignés au trésor public dans le cadre
du budget 2011 s’élèvent à 1689,4 milliards dont 360,5 milliards de financement à rechercher.
Ces ressources comprennent les recettes fiscales (1,5 milliard), les recettes non fiscales (24 milliards), les autres ressources intérieures (41,3 milliards), les interventions sur les marchés monétaire et financiers (804,6 milliards), et les ressources extérieures (457,5 milliards). «En tenant compte des prévisions de recettes annoncées par la DGI, la DGD, et la DGTCP, le financement à rechercher pour couvrir l’ensemble des charges se situe à 360,5 milliards. En l’absence d’appuis budgétaires supplémentaires, ce besoin de financement doit être couvert par une mobilisation plus importante de ressources sur les marches monétaire et financier et/ou une renégociation des échéances exigibles à certains créanciers au titre de la dette extérieure», a—t-il indiqué.
J-S Lia