Transport urbain à Abidjan : La Sotra déplore l’anarchie
Publié le mercredi 3 août 2011 | Notre Voie - « Nous sommes énormément gênés par l’anarchie qui s’installe. Au Plateau, aux heures de pointe, c’est la cacophonie des gbakas, wôro-wôro
Publié le mercredi 3 août 2011 | Notre Voie - « Nous sommes énormément gênés par l’anarchie qui s’installe. Au Plateau, aux heures de pointe, c’est la cacophonie des gbakas, wôro-wôro
et de véhicules de transport informel.
L’anarchie qui règne à tous les carrefours d’Abidjan ne fait pas honneur à la Côte d’Ivoire.» C’est en ces termes que M. Thomas Ahibo Koffi, directeur central de l’exploitation de la Sotra a dénoncé le 1er août dernier la violation au quotidien des périmètres réservés aux autobus. Le directeur central, entouré de ses collaborateurs était face à la presse au siège de la Sotra. « Il y a des règles dans le transport et aucune d’elle n’est respectée. Maintenant que la Côte d’Ivoire renoue avec la normalisation, il faut crier le holà pour mettre fin à cette anarchie et insécurité qui causent des accidents», a-t-il fait remarquer.
Les responsables de la Sotra déplorent, en effet, l’exploitation illégale de ses destinations par d’autres transporteurs. Les accusations sont particulièrement portées contre les gbakas qui, selon Ahibo Koffi, se sont invités dans le transport dans des communes où ils ne doivent pas exercer.
Aussi ces responsables s’élèvent-ils contre les wôrô-wôrô et autres particuliers qui, disent-ils, avec des véhicules sans immatriculation, exploitent les sites exclusivement réservés à la Sotra dans la réglementation du transport.
Pour ramener la discipline, la Sotra engage donc une campagne sensibilisation de 15 jours à compter du mardi 2 août au terme de laquelle elle va passer au stade de la répression des contrevenants. La police Sotra et les Frci seront mises à contribution à cet effet. Cette anarchie, selon le conférencier cause un grand tort à la Sotra et à ses clients. Au nombre des dommages causés, en plus des pertes financières, il a évoqué les multiples accidents et estime que ce désordre constitue un obstacle à la fluidité de la circulation des autobus.
Benjamin Koré