Actualité - Disparition Kieffer / Paris contre-attaque - L’affaire du journaliste Franco-canadien refait surface
Le 12 ocotbre 2010 par l'Intelligent d'Abidjan - Paris ne veut rien lâcher dans l’affaire qui l’oppose à la Côte d’Ivoire au sujet du journaliste Franco-canadien, Guy André Kieffer,
Le 12 ocotbre 2010 par l'Intelligent d'Abidjan - Paris ne veut rien lâcher dans l’affaire qui l’oppose à la Côte d’Ivoire au sujet du journaliste Franco-canadien, Guy André Kieffer,
porté disparu en 2004, dans des conditions pas encore élucidées. Christine Fages, porte-parole adjointe du Quai d’Orsay répondant à des questions des journalistes en ligne, a rassuré la famille du disparu que Paris (France) s’en soucie. Mieux dira-t-elle, ‘’nous souhaitons que toute la lumière puisse être faite sur les circonstances et les responsabilités dans le décès de Guy-André Kieffer’’. S’exprimant sur les difficultés rencontrées par le juge Patrick Ramaël à Abidjan, dans le cadre de l’enquête sur la disparition du journaliste Franco-canadien, la porte-parole adjointe du Quai d’Orsay a réaffirmé le soutien du gouvernement français. «Nous apportons au juge français toute notre assistance matérielle par l`intermédiaire de notre ambassade à Abidjan », souligne Christine Fages. Non sans rappeler que, dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues par l`accord bilatéral de coopération judiciaire du 24 avril 1961 et du principe de l`indépendance du pouvoir judiciaire, le ministère des affaires étrangères et européennes a toujours apporté son appui, par des démarches diplomatiques, à l`action du juge français afin que toute la vérité puisse se faire dans le cadre de son instruction. A Abidjan depuis quelques jours, le juge Patrick Ramaël n’arrive pas à obtenir la confrontation. Ce qui intrigue Paris qui, de son côté, accuse Abidjan de faire obstacle aux instructions du juge français. A vrai dire, l’arrivée du juge français dans la capitale économique ivoirienne suscite des interrogations. Pas parce que Abidjan reconnaît sa culpabilité. Mais, tout simplement la période choisie par le juge ne sied pas. Les Ivoiriens, dans leur majorité, ne comprennent pas l’attitude de Paris, qui souffle à la fois le chaud et le froid, en menant coûte que coûte une enquête à une période aussi sensible comme celle actuelle. ‘’Pourquoi n’a-t-il pas mis la pression si tôt’’, s’interrogent des Ivoiriens, qui souhaitent que Paris définisse sa position.
Honoré Kouassi