Bilan annuel d’Unilever : Bonnes perspectives malgré une perte de 1,2 milliard
Publié le vendredi 15 juillet 2011 | L'expression - Le temps est venu de faire le point pour relancer la machine. Trois mois après la fin de la crise postélectorale, le Groupe Unilever Côte
Publié le vendredi 15 juillet 2011 | L'expression - Le temps est venu de faire le point pour relancer la machine. Trois mois après la fin de la crise postélectorale, le Groupe Unilever Côte
d’Ivoire était vendredi en assemblée générale pour présenter son rapport d’activités 2010. Selon son Pdg, Mureithi David, le bilan de
l’entreprise s’équilibre pour l’exercice 2010 à 64,4 Fcfa. Si au niveau de l’exploitation, on note un gain de 2 milliards Fcfa, le résultat hors activités ordinaires est négatif (-236 millions de Fcfa) tout comme pour le résultat financier qui affiche un déficit de 1,15 milliard Fcfa.
En gros, cette crise a eu un impact négatif important sur les résultats de l’entreprise dans le premier quart de l’année 2011. Les résultats sont en recul de 56,08% par rapport aux prévisions 2011 soit 1,1 milliard Fcfa de moins. Les 90,1 millions Fcfa de l’exercice 2010 ont été absorbés par les 947,45 millions Fcfa disponibles dans les comptes d’Unilever au début de l’exercice précédent. Cela après distribution des dividendes de 2009. Ce qui fait que l’industriel, contre vent et marée, dispose encore dans sa besace de 857,35 millions qui malheureusement ne seront pas distribués cette année, pour, selon son Pdg, disposer de suffisamment de moyens de sortir de la crise. Pour autant David Mureithi indique que Unilever-Côte d’Ivoire, malgré les difficultés évoquées, « peut néanmoins atteindre ses objectifs sur l’année 2011 si la situation sécuritaire se normalise sur toute l’étendue du territoire national, car de nos jours nous observons quelques difficultés à approvisionner l’Ouest du pays », a- t-il expliqué. Les administrateurs se veulent aussi optimistes en raison de la bonne tendance des ventes enregistrées depuis la fin du conflit.
Si celle-ci se maintient le reste de l’année, les perspectives seront encore meilleures. Sans oublier que l’Etat reste devoir à Unilever, au titre de règlement du crédit de la taxe sur la valeur ajoutée(TVA), la somme de 8 milliards Fcfa. L’entreprise entend maintenir ses engagements sur le plan social, et en matière de recrutement des jeunes diplômés.
Mamadou Doumbes