Racket sur les routes- Touré Adama (transporteur) : “Les Frci disent que leur hiérarchie est au courant, que l'on doit payer”
Le 09 juillet 2011 par Notre voie - Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières (Cngr-ci), a affirmé récemment sur la radio française RFI
Le 09 juillet 2011 par Notre voie - Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières (Cngr-ci), a affirmé récemment sur la radio française RFI
que les soldats de Ouattara poursuivent leur racket sur les routes avec l’assentiment de leurs supérieurs hiérarchiques. « Les Forces républicaines disent que leur hiérarchie est au courant, que l'on doit payer », a-t-il révélé. « D’Odienné à Abidjan long de 850 km, nous payons au moins 600 mille fcfa de racket avant d’atteindre le port d’Abidjan », a encore révélé M. Touré. Selon lui, pour atteindre le port de San Pedro, c’est à peu près la même somme (580 mille fcfa) qui est payé au titre du racket. « Nous ne savons pas quand ces faux frais vont prendre fin », s’est-il inquiété. Concernant le transport des personnes, Touré Adama pense que la situation n’est pas non plus reluisante. En effet, les passagers doivent désormais faire deux jours au lieu d’un (6H à 18h pour arriver à Abidjan). « Les passagers sont obligés de dormir à même le goudron parce que le chef de poste n’est pas là (…) donc on bloque les cars pour que les passagers paient 200f, 300f par barrage » pendant la nuit car il est impossible de faire le voyage sur un jour. Il y aurait encore aujourd’hui plus de 70 barrages sur la route Abidjan-Odienné, alors que le Premier ministre et ministre de la Défense, Guillaume Soro, a annoncé qu’il ne devrait rester que 33 barrages dans tout le pays. Le trajet Odienné-Abidjan est long d'environ 850 km.
Coulibaly Zié Oumar