Départ des commissariats de police, Des commandants FRCI disent niet: Ce qu’ils veulent faire
Publié le mardi 28 juin 2011 | Le Mandat - Suite à une réunion qu’il a tenue avec les commissaires de District, à la préfecture de police, le 23 juin 2011 dernier, le Directeur
Publié le mardi 28 juin 2011 | Le Mandat - Suite à une réunion qu’il a tenue avec les commissaires de District, à la préfecture de police, le 23 juin 2011 dernier, le Directeur
général de la police nationale, le Général Brédou M’Bia, a indiqué à la presse qu’à partir du samedi 25 juin 2011 passé, certains commissariats de police du District d’Abidjan seraient désertés par les FRCI. Selon le chronogramme qu’il a établi, les commissariats des communes du Plateau et de Cocody devraient être d’abord libérés, le samedi 25 juin 2011, en attendant que ceux des autres communes connaissent les mêmes réalités cette semaine en cours. Hier lundi 27 juin 2011, nous avons effectué une randonnée dans quelques commissariats de la ville d’Abidjan. Objectif, nous imprégner de l’effectivité de l’application de la décision du Dg de la police. Contrairement à ce qui a été dit, nous avons pu constater que les FRCI occupent toujours les commissariats dans sa quasi-totalité. Même si dans certains commissariats du Plateau, les policiers sont à 80 % présents, la forte présence des FRCI est significative. Certains Commandants des FRCI ne sont pas passés par mille chemins pour nous faire part de leur refus de quitter illico les commissariats qu’ils occupent. C’est le cas du Commandant Dosso Issouf, du 12ème Arrondissement de Cocody- II Plateaux qui s’est voulu plus clair. « J’occupe un commissariat où sur 60 policiers, il n’y a que 12 qui sont présents. Je ne veux pas laisser ce vide pour partir, j’y reste pour le moment avec mes éléments. Le Commissaire et ses éléments sont là pour gérer les affaires judiciaires. Et nous nous occupons des affaires de vol, de braquage et d’autres agressions. Au 22ème et au 30ème Arrondissements où se trouvent les Commandants « Adama Diesel » et « Adm’s », c’est le même cas. « Nous voulons collaborer avec la police pour faire des interventions rapides. Nous sommes formés pour ça », a-t-il indiqué. Au cours de notre investigation, certains policiers présents nous ont laissé entendre qu’ils collaborent parfaitement avec les FRCI lors des différentes missions.
ADAYE KOUAKOU