Le général Soumaïla Bakayoko (chef d’état-major FRCI) : “Ce ne sont pas tous ceux qui sont en tenue qui sont FRCI”
Publié le mercredi 8 juin 2011 | Le Patriote - Les généraux des Forces républicaines de Côte d’Ivoire et leurs homologues des forces impartiales ont eu une séance de travail hier
au siège de l’ONUCI. Il a été question au cours de cette réunion, de la situation sécuritaire, l’encasernement des FRCI et de la nouvelle armée ivoirienne. Lire ici, les propos tenus à la sortie de cette séance de travail par le général Soumaïla Bakayoko,k chef d’état-major FRCI)
Publié le mercredi 8 juin 2011 | Le Patriote - Les généraux des Forces républicaines de Côte d’Ivoire et leurs homologues des forces impartiales ont eu une séance de travail hier
au siège de l’ONUCI. Il a été question au cours de cette réunion, de la situation sécuritaire, l’encasernement des FRCI et de la nouvelle armée ivoirienne. Lire ici, les propos tenus à la sortie de cette séance de travail par le général Soumaïla Bakayoko,k chef d’état-major FRCI)
Q : Vous venez d’avoir une séance de travail avec les généraux des FRCI et des forces impartiales. De quoi avez-vous parlé ?
Soumaïla Bakayoko : Nous avons traité des questions sécuritaires à Abidjan, à l’ouest et des déplacements de refugiés dans cette région de l’ouest.
Q : Comment identifier aujourd’hui un élément des forces régulières de Côte d’Ivoire par rapport à un autre élément qui ne l’est pas ?
S.B : Tous ceux que vous voyez, aujourd’hui, en tenue treillis et que vous taxez de FRCI, ne le sont pas tous. L’effectif des FRCI est connu. Nous sommes 9000 hommes. Après l’identification menée par le Programme national de Réinsertion et de Réhabilitation communautaire, c’est un effectif de 26000 qui ont été déclarés par cette structure. Il va s’en dire que 18000 hommes ne sont pas des éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire. Mais il est nécessaire que nos éléments identifiés doivent pouvoir se retrouver dans les brefs délais en caserne. Une fois en caserne, tous ceux qui n’ont pas leur place en ville et qui feront des exactions n’importe comment, nous démontrerons qu’ils ne sont pas des éléments FRCI. Donc effectivement, c’est un souci que nous sommes en train de régler.
Retranscrits par JCC