"Crétin" et "arrogant" : Silvio Berlusconi dézingue Nicolas Sarkozy dans un livre d'entretiens
Par Atlantico.fr - "Crétin" et "arrogant" Silvio Berlusconi dézingue Nicolas Sarkozy dans un livre d'entretiens.
"Il était obsédé par l'argent, il enviait ceux qui étaient fortunés. Il était jaloux, parce que j'étais riche et lui non" déclare notamment l'ancien président du Conseil italien.
Pas les meilleurs amis du monde. Un livre d'entretiens de l'ancien président du Conseil italien avec le journaliste britannique Alan Friedman est publié ce jeudi 15 octobre en France, aux éditions Michel Lafon. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que dans cet ouvrage intitulé My way et qui traite de différents moments de la vie du Cavaliere, ce dernier n'est pas tendre avec l'ancien président français.
"Sarkozy était d'une hostilité incroyable à mon égard pour plusieurs raisons", souligne-t-il notamment. "L'une d'elles était qu'il était obsédé par l'argent, il enviait ceux qui étaient fortunés. Il était jaloux, parce que j'étais riche et lui non."
L'ancien homme politique raconte une anecdote survenue lors d'un sommet de la zone euro, en octobre 2011.
"Sarkozy sortait d'une des antichambres où nous étions rassemblés avant l'ouverture formelle de la réunion. Bien que nous ayons des désaccords, je m'approche de lui pour le saluer et je dis 'Ciao Nicolas!' de façon très amicale, comme je le suis toujours. Je lui tends la main. Il me fixe et refuse de me serrer la main. Mais ce n'est pas tout! Il repousse brutalement mon bras. (...). Je me suis dit: 'Quel crétin!' Quelle arrogance! Personne ne s'est jamais comporté comme ça avec moi. Sarkozy est la seule personne qui ait jamais refusé de me serrer la main."
Les relations entre les deux hommes auraient été notamment tendues à cause du mariage de l'actuel patron des Républicains avec Carla Bruni, farouche adversaire de Berlusconi. En ouverture du sommet du G8 dans un restaurant de Deauville au printemps 2011, l'homme politique italien va en faire les frais.. "Tous les chefs d'Etat eurent droit aux bises et à l'accolade de Carla, sauf Silvio Berlusconi" rapporte l'auteur du livre.
Autre anecdote délivrée par Berlusconi, alors qu'il rencontre Nicolas Sarkozy peu après son mariage avec Carla Bruni : "Après son mariage, Sarkozy me dit: Tu vois Silvio! Maintenant, je suis riche. Comme toi!"
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