Scandale/Présidentielle : Les affiches de campagne d’Affi déchirées à Abobo et ses partisans menacés de mort par ceux de Ouattara

Par IvoireBusiness - Scandale/Présidentielle. Les affiches de campagne d’Affi déchirées à Abobo et ses partisans menacés de mort par les ceux de Ouattara.

Affi N'guessan lors d'un meeting de campagne à Gagnoa.

Sale temps pour les affidés à Abobo Gare. Toutes les affiches de campagne du candidat Affi N’guessan dans la commune ont été déchirées, selon des témoins sur place. Information également relayée par plusieurs partisans d’Affi N’guessan sur les réseaux sociaux.
L’un d’eux du nom de Romaric Assi est inquiet pour sa vie et pour celle de ses amis, et appelle à l’aide son leader.
Selon lui, des partisans du parti au pouvoir, le RDR, se sont lancés à la chasse aux partisans d’Affi N’guessan dans les quartier PK18, Sagbé, Agoueto, Banco, et Avocatier, à Abobo, menaçant de les tuer.
Le directeur local de campagne (DLC) d’Affi à Sagbé centre, Golé Thierry, et le DLC du quartier Banco, Diampléo Tro, DLC, sont selon lui dans le collimateur des partisans de Ouattara, qui les recherchent activement pour les éliminer physiquement.
Pour ces extrémistes du RDR, la venue d’Affi N’guessan, candidat à l’élection présidentielle, à Abobo est une provocation.
Les « Affidés » lancent un appel à leur leader afin qu’il assure leur protection et exigent du pouvoir des conditions de sécurité.
Partout dans le pays, les candidats à l’élection présidentielle n’ont pas le droit de battre campagne. D’ailleurs, aucun des adversaires d’Alassane Ouattara ne s’est encore jamais aventuré au centre et au nord du pays comme Bouaké et Korhogo, où ils sont persona non grata. Tous leurs déplacements se limitent dans les zones Sud, Est, et Ouest, et encore.
Voici une fois de plus la preuve que les conditions minimales de sécurité ne sont pas réunies pour la tenue de l’élection présidentielle du 25 octobre. Une transition politique s’impose donc pour éviter au pays une nouvelle crise postélectorale majeure comme en 2010.
Nous y reviendrons.

Serge Touré