France: Affaire «quotas discriminatoires» - Basile Boli : «Je suis scandalisé»
Publié le mardi 3 mai 2011 | L'Inter - Après les révélations de Mediapart, Basile Boli se montre très désagréablement surpris. «Je suis scandalisé par ce que je viens d'apprendre, réagit l'ancien défenseur dans L'Equipe. Je connais
Publié le mardi 3 mai 2011 | L'Inter - Après les révélations de Mediapart, Basile Boli se montre très désagréablement surpris. «Je suis scandalisé par ce que je viens d'apprendre, réagit l'ancien défenseur dans L'Equipe. Je connais
Blanc, nous avons joué ensemble et je ne pense pas qu'il soit raciste, pas plus que Blaquart, qui est un mec bien. Mais l'idée de parler de quotas, c'est terrible pour nous qui avons porté le maillot de l'équipe de France. Que penser de la génération des Kopa, Piantoni, des Zidane et maintenant des Nasri ? Je ne veux pas y croire. Notre force a toujours été la diversité. En Italie, on disait qu'il était quasiment interdit de voir un Noir en équipe nationale. Et maintenant, il y a Balotelli. En Allemagne, on nous disait : En France, vous avez de la chance avec les anciennes colonies d'avoir une mentalité différente. Maintenant, l'équipe nationale utilise des jeunes d'origine turque comme Özil. C'est extraordinaire. Et nous on parle de quotas ?». Selon lui, l'affaire des «binationaux, est un faux problème». Boli rappelle qu'il a joué pour la France et que les Ivoiriens étaient fiers de le voir porter le maillot des Bleus. «Si j'avais été au coeur de la génération Drogba, j'aurais peut-être porté celui des Eléphants. La France aurait été fière de m'avoir formé et les Ivoiriens aussi. Trezeguet nous a bien servi à l'Euro 2000, non ? On a oublié ça... Et Higuain, on ne l'a pas voulu ? Ce n'est pas le rôle des instances de mettre un soupçon de discrimination dans son sport. C'est révoltant. Je ne peux pas accepter ça. Imaginez-vous à ma place ? Je suis atterré. Blanc doit-il partir ? Ce n'est pas à moi de décider mais je ne peux pas accepter ça.», a conclu l'ancien défenseur de l'OM, outré par cette affaire.
A.CAMARA