Cri de cœur- Chers ivoiriens, le pays vous appelle
La Côte d’Ivoire qui, jadis miroir de l’Afrique de l’ouest se retrouve aujourd’hui dans une situation d’un pays sans structure. Un
La Côte d’Ivoire qui, jadis miroir de l’Afrique de l’ouest se retrouve aujourd’hui dans une situation d’un pays sans structure. Un
pays où il n’y a plus de police ni de Gendarmerie. En un mot, plus de justice. Seule la loi des armes règne. Un pays où le maçon, le menuisier et le ferronnier… d’hier se proclament colonel ou capitaine. Un analphabète s’autoproclame commissaire de police. Parce qu’il a été le premier à occuper les lieux. La Côte d’Ivoire est-elle tombée si bas ? La Côte d’Ivoire mérite-t-elle ce sort ? N’a-t-on pas péché quelque part ?ou nos parents n’ont-ils pas péché ? Puisque la bible dit que si le père a péché quatre de sa génération payeront. Houphouët - Boigny n’a-t-il pas péché ? Que chaque ivoirien rentre en lui pour prier le Dieu tout-Puissant pour qu’il nous débarrasse de tout ce fardeau que nous avons sur la tête. N’est-ce pas le problème kosovar que nous vivons ? Que chaque ivoirien s’arme de courage car la lutte sera âpre. Nous sommes pour la démocratie dans notre pays. Nous nous sommes battus pour l’obtenir. Nous n’accepterons pas une seconde dictature, un second parti unique encore dans ce pays. On peut tuer l’idéologue ou il peut mourir de sa propre mort. Mais pas l’idéologie. Sinon on ne parlerait plus de Karl Marx, Mao et d’Engel. Chers Ivoiriens, accepteriez-vous d’être gouvernés par des analphabètes venus de la sous région ? Voulez-vous que notre pays devienne la poubelle de la sous région ? Voulez-vous que notre pays soit ramené au temps des indigènes ? Chère sœur, cher frère, où que tu sois, bats-toi pour libérer ton pays des oppresseurs, des prédateurs qui sont la France et les Etats-Unis d’Amérique. Alassane Ouattara n’est que la main que les occidentaux ont prise pour attraper leur serpent. C’est l’épouvantail aux yeux des Ivoiriens. Il est l’instrument qu’ils vont utiliser pour voler nos richesses.
Olivier Kouamé Konan, un lecteur