Revirement spectaculaire – Libération de Gbagbo: Alpha Bondy retourne sa veste "Seul Alassane Ouattara peut influer sur la libération de Laurent Gbagbo"

Par APA - "Seul Alassane Ouattara peut influer sur la libération de Laurent Gbagbo", selon Alpha Blondy.

La star internationale de la musique reggae, Seydou Koné dit Alpha Blondy a estimé que "seul" Alassane Ouattara peut "influer" sur la libération de l’ancien Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, détenu depuis fin novembre 2011 à la Haye.

"Il n’y a qu’une seule personne qui peut influer sur la libération de Laurent Gbagbo", a déclaré Alpha Blondy en s’adressant le samedi dernier à la chaîne de télévision 3A Télé Sud et cité par la presse ivoirienne. Pour lui, "il n’y a pas dix personnes. C’est Alassane Ouattara" qui peut "influer" sur une éventuelle libération de M. Gbagbo.

Le chanteur ivoirien a par ailleurs appelé à la libération de l’ex-première Dame, Simone Ehivet Gbgabo, en résidence surveillée à Odienné dans le Nord-Ouest du pays .

Il a en outre souligné aussi la "libération de Que Blé Goudé", l’ancien leader des jeunes patriotes, farouches partisans de Laurent Gbagbo. Charles Blé Goudé est en résidence protégée à Abidjan depuis son extradition du Ghana, selon les autorités ivoiriennes.

La Cour pénale internationale (CPI) a invité mercredi, les avocats de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo à « soumettre » leurs « observations sur les éléments de preuve » du procureur, Fatou Bensouda avant le 13 février 2014.
Deux semaines après les « observations » de la défense, explique une note d’information de la CPI, le procureur et les victimes « pourront » faire à leur tour des « observations » à propos des éléments de preuves des avocats de M. Gbagbo.

Dans une décision publiée mardi, la Chambre I de la CPI « ordonne » au Procureur de « communiquer à la défense d’ici le 13 janvier 2014, ses nouvelles preuves sur lesquelles, elle entend fonder la confirmation des charges » contre l’ancien président ivoirien.

M. Gbagbo, poursuivi pour des crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale ivoirienne ayant fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011, est en attente d’un éventuel procès à la Haye.

LS/APA

NB: Le titre est de la rédaction.