Jean-Luc Mélenchon dénonce Ouattara : « Lui et ses voyous dirigent la Côte d'Ivoire ». « C’est injuste qu’on maintienne Gbagbo emprisonné, sa famille et ses enfants »
Par IVOIREBUSINESS – Melenchon « « Ouattara est manipulé par les français et les Nord-américains».
Le leader du Front de Gauche français Jean-Luc Mélenchon, s’est prononcé sur le cas Gbagbo le 30 novembre dernier, à la faveur de la marche contre le racisme, à Paris
Un événement dans l’événement. Les résistants ivoiriens de Paris qui battent le pavé quasiment tous les week-ends pour réclamer la libération du président Gbagbo se sont encore illustrés d’une belle manière à la manifestation de «SOS Racisme» le 30 novembre 2013 à Paris (République) ; avant d'aller rejoindre ce même jour toute la Résistance ivoiro-panafricaine à la grande marche en hommage au président Laurent Gbagbo initiée par la Représentation FPI France. En effet, dans le cortège des indignés contre le racisme, Célestine Dabah, secrétaire général de l’Association Halte aux génocides, mémoire et justice (HGMJ) et Rachel Noet, elle aussi membre de HGMJ, ont tenu à dénoncer une fois encore l’injustice faite au président Gbagbo et le martyre des Ivoiriens qui subissent la dictature Ouattara. En pleine interview avec un journaliste, qui cherchait à en savoir davantage sur leur participation à la manif de SOS Racisme, les deux résistantes voient passer Jean-Luc Mélenchon. L’occasion est trop belle pour être vendangée. Elles accourent vers lui et lui présentent la triste réalité de la Côte d’Ivoire post- 11 avril de Ouattara. La réaction de Jean-Luc Mélenchon, connu pour son franc-parler, est sans pitié pour le chef de l’Etat ivoirien. «Je le connais M. Ouattara il ne m’a jamais inspiré confiance. Et je l’ai toujours considéré comme quelqu’un qui est dans la main des Nord-américains d’abord et ensuite ce sont les dirigeants français qui l’ont manipulé ; voilà ma conviction». Le leader du Front de Gauche, qui s’exprimait en son nom propre, ne s’est pas arrêté là. Il s’est prononcé sur le supplice du fondateur du FPI. «J’estime que c’est injuste qu’on maintienne M. Gbagbo emprisonné, sa famille et ses enfants, en tout cas ceux qui ne sont coupables de rien du tout que de porter le même nom que lui», a-t-il dénoncé avant d’avoir des mots d’encouragement et de compassion pour les deux résistantes, et au-delà, pour les Ivoiriens. «Moi je vous souhaite du courage, je sais que c’est très dur aujourd’hui la vie en Côte d’Ivoire, que les bandes de voyous qui sont manipulés par Ouattara et les autres continuent à faire beaucoup de dégâts dans le pays, je suis très triste de ça».
Par Stéphane Bahi
Le Nouveau Courrier: N° 943 Du Jeudi 05 Décembre 2013
NB: Le titre est de la rédaction.