CPI - La santé, nouvel enjeu pour la libération de Laurent Gbagbo: Des pays candidats pour l’accueillir
Par IVOIREBUSINESS - La Cpi exige un rapport complet sur la santé de Gbagbo, pour envisager de nouveau sa libération.
Dans le verdict rendu le 11 novembre dernier dans lequel la chambre préliminaire I refusait la liberté provisoire à Laurent Gbagbo au motif que « malgré l’amélioration de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire, la détention de M. Gbagbo est encore nécessaire pour garantir sa comparution devant la Cour », un fait nouveau est à signaler : La santé du Président Gbagbo.
En effet, la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, assistée des juges Hans-Peter Kaul et Christine Van den Wyngaert, a indiqué qu’elle examinera de nouveau la possibilité de mise en liberté provisoire du président Gbagbo que lorsque le greffe lui aura fait parvenir toutes les informations nécessaires sur son état de santé.
La chambre préliminaire I a donc donné l’ordre au greffe et aux avocats de Gbagbo de lui soumettre le 2 décembre 2013 au plus tard, un rapport intégral sur son état de santé, et sur ce qui a été fait jusqu’à présent pour traiter ses problèmes de santé.
Une fois que cela sera fait, la juge Silvia Fernandez de Gurmendi a promis d’examiner une nouvelle fois, la possibilité de lui accorder une mise en liberté provisoire sous conditions.
Comme on le voit, la santé du Président Laurent Gbagbo est devenue le nouvel enjeu pour sa libération.
Dans cette même veine, le porte-parole de la CPI, Fadi El-Abdallah, a confirmé à nos confrères de Soir Info (13/11) que « le 18 octobre 2013, le Greffe a déposé dans le dossier de l’affaire une proposition d’un Etat, dont le nom est confidentiel à ce stade, d’accueillir M. Gbagbo dans le cas où une décision de la Chambre lui accordera une mise en liberté provisoire ».
Nous y reviendrons.
Michèle Laffont,
Correspondante permanente aux Pays Bas