Affrontement à Abobo - L’Onuci combat aux côtés des rebelles
Publié le samedi 26 fevrier 2011 | Le Temps - La commune d’Abobo est depuis quelques jours, sous le feu d’affrontements sanglants entre, les Forces de défense et de sécurité (Fds) et un supposé « Commando Fongnon (invisible) qui attaque
Publié le samedi 26 fevrier 2011 | Le Temps - La commune d’Abobo est depuis quelques jours, sous le feu d’affrontements sanglants entre, les Forces de défense et de sécurité (Fds) et un supposé « Commando Fongnon (invisible) qui attaque
lâchement les Forces de défenses et de sécurité (Fds) et également certains civils. «Commando invisible », «fantôme » ou « commando mystique», il n’en est rien. C’est plutôt une branche de la rébellion armée actionnée par Guillaume Soro et Alassane Dramane Ouattara qui s’est installée depuis septembre 2002 dans la partie Centre nord et ouest du pays. Ils sont aidés dans leur tâche par des soldats venus de certains pays voisins de la Côte d’Ivoire et du contingent de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Ces derniers ont formellement été identifiés sur le théâtre des opérations. Ce sont eux qui transportent et organisent les rebelles dans cette commune après les avoir armés avec des armes lourdes et autres Rpg7. Hier, au cours des combats qui ont eu lieu dans le secteur Pk 18 et de N’Dotré, un soldat de race blanche a tiré un lance-roquettes sur un véhicule qui avait à son bord des éléments du Centre de commandement et de sécurité (CeCos), blessant certains d’entre eux. Déjà, lors des affrontements qui ont eu lieu le 16 décembre dernier dans les environs de la résidence de Mme Thérèse Houphouët-Boigny, et du Golf, ces mêmes soldats de l’Onu en Côte d’Ivoire, ont été formellement identifiés grâce à leur casque « Bleu » aux côtés de ces mêmes rebelles qui se rendaient à la Rti pour « installer », Brou Aka Pascal, le journaliste rebelle. En dehors de la présence de ces soldats onusiens et ceux venus de certains pays de la sous-région qui constituerait le contingent de «L’Ecomog» souhaité par Guillaume Soro et Alassane Dramane Ouattara, plusieurs chefs de guerre ont été perçus à Abobo. Ce sont entre autres Koné Zackaria, Ibrahim Coulibaly dit Ib et le Capitaine déserteur de la gendarmerie nationale Allah Kouakou Léon. L’étau, selon les sources introduites est en train de se resserrer autour de ces derniers cités.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr