Assemblée nationale / Examen de la situation postélectorale : Les députés Pdci, Udpci et Solidarité claquent la porte
Publié le mercredi 23 fevrier 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Les débats sur la crise postélectorale dans le cadre de la session extraordinaire de l’année 2011 de l’Assemblée nationale ont débuté le mardi 22 février. Les Députés du groupe parlementaire Pdci, Udpci et
Solidarité dénonçant une violation du fair-play ont suspendu leur participation à la rencontre.
Publié le mercredi 23 fevrier 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Les débats sur la crise postélectorale dans le cadre de la session extraordinaire de l’année 2011 de l’Assemblée nationale ont débuté le mardi 22 février. Les Députés du groupe parlementaire Pdci, Udpci et
Solidarité dénonçant une violation du fair-play ont suspendu leur participation à la rencontre.
L’entente n’est pas encore au rendez-vous entre les députés du Rhdp regroupé au sein de la Mouvance parlementaire et ceux de Lmp. C’est le tableau qui a été présenté encore une fois le mardi 22 février à l’hémicycle. Alors que les parlementaires du Fpi et Loyauté s’étaient réunis pour examiner la crise postélectorale avec leurs pairs du Pdci, Udpci et Solidarité, ceux-ci ont claqué la porte pour aller se concerter dans une autre salle. Toute chose qui a été fustigée par Mme Simone Gbagbo «Nos collègues disent qu’ils ont reçu mandat de ne pas reconnaître les membres du gouvernement Gbagbo. Par conséquent, ils ne pourront pas prendre part au débat», a expliqué la député d’Abobo qui s’était retirée une heure auparavant pour une concertation avec la mouvance parlementaire. Elle a renchéri «Nous les avons invités pour qu’ils donnent leurs points de vue. Ils n’ont pas voulu. Ce n’est pas de notre faute». Cette attitude de Moulod et ses collègues députés n’a pas été non plus du goût de Mme Marie Odette Lorougnon qui a laissé entendre qu’ils ne percevront plus de salaires, étant donné qu’ils ne reconnaissent pas le gouvernement Aké Ngo. En dépit du boycott des députés du Rhdp qui ont été rejoints par le secrétaire général du Pit François Kouablan, les députés du groupe parlementaire Fpi et loyauté ont poursuivi les travaux. La parole a été donnée à Tokpa Véhi considéré comme l’un des ‘‘sachants’’ de la crise postélectorale. Celui-ci a laissé entendre que la Commission électorale indépendante ‘‘n’a pas donné de résultats’’ parce qu’elle n’a pas achevé ‘‘ses délibérations sur l’ensemble du territoire’’.
Touré Abdoulaye