"Editorial": "La Côte d’Ivoire rattrapée par le syndrome des minces couches dirigeantes ?

Effets d'annonce, genre trompe l'oeil, media cleaning et media training payés à prix d'or pour renvoyer toujours à une opinion internationale.
Cet angélisme politique et cette prospérité de façade, détenus par une minorité labellisée depuis des lustres, par la terminologie des "minces couches dirigeantes" africaines qui s'accaparent les richesses nationales au détriment du bas peuple dans son ensemble: cette minorité est aussi appelée la minorité dite visible!
Si la croissance macro-économique ivoirienne n'est toujours pas palpable dans les assiettes de l'ivoirien lambda... où sont donc passées les réformes structurelles "alassanistes" qui ont cédé vite la place aux nombreux voyages internationaux, donnant au chef de l'état ivoirien, l'image du premier bourlingueur émérite en AFRIQUE SUBSAHARIENNE!
Mieux, certaines analyses vont bon train selon lesquelles "ADO", ayant été installé dans les fourgons de la conspiration internationale, semble toujours quasiment persuadé que sa survie politique et économique passe nécessairement par l'occident, d'où des voyages interminables sur l'espace de l'union européenne...
Certes, les chiffres de la croissance annoncée en Côte D'IVOIRE lui semblent favorables et ceux de la croissance africaine, ont aussi accéléré ces dernières années. Mais elle reste dans les faits en Côte d'ivoire insuffisamment créatrice d'emplois productifs, donc de pouvoir d'achat potentiel!
PIS, qu'on en juge aujourd’hui: l'AFRIQUE ne représente toujours que (1,1%) de la production industrielle mondiale et sa part dans le "PIB" mondial a même reculé selon la "CNUCED" de
(12,8% à 10,50%) entre 2000 et 2008!
En outre, la croissance par habitant est de toute façon insuffisante pour réduire notablement l'écart de revenus avec les autres zones du monde, et notamment avec l'EUROPE toute proche!
En conclusion, le revenu africain par habitant n'atteint encore en moyenne qu'un dixième de celui des européens: C'est la preuve manifeste que sur la route de l'émergence prônée à raison par "ALASSANE OUATTARA" en 2020, il y a beaucoup de défis à relever...
MAIS, la bonne intention "alassaniste" suffira-t-elle lorsque le pouvoir économique et financier sur les rives de la lagune ébrié à "ABIDJAN", se trouve toujours dans la poche des minces couches dirigeantes qui continuent de rouler carrosse ...
"IL FAUT INVERSER CETTE TENDANCE SOCIALE ET FAVORISER L’émergence D'UNE CLASSE MOYENNE PUISSANTE ,via une politique courageuse et pragmatique, et cela prend, sans doute du temps!
(wait and see)!(ATTENDONS POUR VOIR)!

(YVES T BOUAZO)