« Politique française »: « Focus sur un homme politique de gauche au verbe libre et au courage politique »: Jean Luc Melenchon
Le 06 avril 2013 par IvoireBusiness - Focus sur Jean Luc Melenchon.
1-"FEED-BACK SUR LA CANDIDATURE DE "JEAN-LUC MELENCHON" AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2012".
(RAPPEL DES FAITS):"JEAN-LUC MELENCHON" a quitté le parti socialiste au congrès de REIMS(Novembre 2008).Son départ était latent depuis la ratification du traité constitutionnel en 2005, auquel il s'était vivement opposé, contrairement à la majorité des socialistes, (c'est l'époque où "FRANCOIS HOLLANDE" ET "NICOLAS SARKOZY" posaient côte à côte en couverture de PARIS-MATCH, en MARS 2005).Le clivage s'est approfondi à l'occassion du traité de "LISBONNE", approuvé par la direction du PS, même si, les parlementaires socialistes se sont finalement abstenus lors du vote de ratification à VERSAILLES. En outre, le congrès de "REIMS" a été un désaveu pour les sensibilités anti-libérales: non seulement les motions incarnant l'aile gauche ont fait un mauvais score, mais de plus les militants ont placé en tête la motion défendue par "SEGOLENE ROYAL", qui prônait une alliance avec le centre.
En créant le parti de gauche dans la foulée de son départ du PS, "JEAN-LUC MELENCHON" prend pour référence le parti allemand (Die linke) (la gauche) qui est lui-même un mouvement antilibéral fondé par d'anciens communistes et des déçus du parti-démocrate(SPD).
L'ancien ministre (OSCAR LAFONTAINE), co-fondateur du mouvement figure ainsi parmi les invités du meeting de lancement du PG, le (29 Novembre 2008).
Malgré son ambition d'être un parti populaire, le parti de gauche se présente toutefois comme un parti de cadres. Créé par deux parlementaires en rupture du PS, "JEAN-LUC MELENCHON"(sénateur) et Marc Dolez(député), il ne dispose d'une base militante très large,
même s'il revendique (10.000) adhérents à la veille de l'élection présidentielle, ce qui n'est pas négligeable à l'échelle des partis politiques français, mais reste faible face à un parti
communiste qui avance avec 130000 adhérents en 2012.
Sur le plan idéologique, le parti de gauche se caractérise par un fort ancrage à gauche tout en affichant une sensibilité écologique (condamnation du "productivisme"), proposition d'une
"planification écologique" assez éloignée de la tradition communiste.
Cette fibre écologique, incarnée par MARTINE BILLARD, ancienne députée des verts devenue co-présidente du front de gauche en 2010, explique le choix du rouge et du vert
comme couleurs officielles du parti.
La désignation de "JEAN-LUC MELENCHON" comme candidat à l'élection présidentielle
n'allait toutefois pas de soi pour le PCF qui pouvait avoir le sentiment de perdre le contrôle de la situation. De plus, "JEAN-LUC MELENCHON" a paru tenter de forcer la main des communistes, d'abord en annonçant sa candidature dès le (21 JANVIER 2011), puis en se faisant désigner candidat successivement par son propre parti et par les autres composantes du front de gauche. Pour ne pas donner le sentiment d'être mis au pied du mur, "PIERRE LAURENT" avait pris le soin de réaffirmer le rôle directeur du parti communiste dès sa prise de fonction: "JEAN-LUC MELENCHON" ne sera pas candidat si nous(PCF) ne le décidons pas(sources: l'organe de presse français le point ).La validation de la candidature de JEAN-"LUC MELENCHON" s'est effectuée au cours d'une primaire communiste qui n'a pas dit son nom effectuée en deux temps!
Au finish, "JEAN-LUCMELENCHON" n'en devient pas moins le premier non-communiste à représenter le "PCF" depuis la candidature unique de "FRANCOIS MITTERAND" EN 1974!
(YVES T BOUAZO)(LE TITRE, LE SURTITRE, LES DECOUPAGES ET AJOUTS SONT DE LA "REDACTION"-("SOURCES":"UNE ANALYSE DE "VINCENT TOURNIER"-"MAITRE DE CONFERENCE" DE SCIENCE POLITIQUE-"IEP DE "GRENOBLE"-CHERCHEUR A PACTE)