PÉRIL NATIONAL, ASSASSINATS CIBLÉS, RÉBELLION A L’OUEST: LE RPCI-AC DIT NON A LA FAILLITE SÉCURITAIRE DE L’ETAT
Le 15 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - LE RPCI-AC EXIGE LA DÉMISSION DU MINISTRE HAMED BAKAYOKO.
COMMUNIQUE DU RPCI-AC CONCERNANT LES ATTAQUES CIBLÉES DE HAUTS DIGNITAIRES DU RÉGIME ET LA RÉBELLION A L'OUEST: LE RPCI-AC EXIGE LA DÉMISSION DU MINISTRE HAMED BAKAYOKO, ET CELLE DU GÉNÉRAL SOUMAÏLA BAKAYOKO
Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative Crédible (RPCI-AC) condamne avec la dernière énergie, les tentatives quotidiennes d’assassinat ciblées de citoyens en Côte d’Ivoire, et les récentes tentatives d’assassinat manquées de deux hauts dignitaires du régime Ouattara, à savoir les directeurs généraux de l’Ecole de police et de l’Ecole normale supérieure (ENS).
En effet, dans la nuit du lundi 11 mars 2013, à Cocody les 2 Plateaux, des individus armés circulant à bord d’un taxi, ont tiré sur le Général et contrôleur général Yao Brou Alain, Directeur général de l'École de police.
Le lendemain, dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 mars, des hommes lourdement armés appelés COMMANDO INVISIBLE, ont attaqué la ville de Bloléquin, tuant 20 soldats FRCI et faisant plusieurs blessés. Le gouvernement a quand à lui parlé de 7 personnes tuées dont 3 FRCI et 4 civils.
Puis quatre jours seulement après l’attentat contre le directeur de l’Ecole nationale de police, c’est le Pr Sidibé Valy, directeur général de l’Ecole normale supérieure (Ens), qui a été victime hier 14 mars 2013, d’une tentative d’assassinat par des hommes armés à bord dit-on d’un véhicule.
Le RPCI-AC s’incline devant la mémoire des victimes, et apporte son soutien et son réconfort aux blessés et à leurs familles.
Le RPCI-AC condamne avec la dernière énergie, ces attaques meurtrières et ces tentatives d’assassinat ciblées contre de hauts dignitaires du régime.
Le RPCI-AC déplore l’absence grave de réaction du gouvernement, qui n’a apporté aucun soutien et aucun réconfort aux victimes et à leurs familles.
Le RPCI-AC s’inquiète de l’absence de mise sur pied d’un plan de sécurisation de la ville d’Abidjan et de tout le pays par le gouvernement. En effet, aucune mesure conservatoire n’a été prise par le gouvernement comme ça devrait être le cas en de pareilles circonstances tragiques.
En conséquence :
Le RPCI-AC DECLARE LA FAILLITE SÉCURITAIRE DE L’ETAT.
Le RPCI-AC DIT NON A LA FAILLITE SÉCURITAIRE DE L’ETAT.
LE RPCI-AC INVITE AVEC INSISTANCE LE CHEF DE L’ETAT A METTRE FIN A LA FAILLITE SÉCURITAIRE DE L’ETAT.
Le RPCI-AC DÉCLARE QUE, JUSQU’A CE QUE DES MESURES IDOINES SOIENT PRISES PAR LE GOUVERNEMENT POUR PROTÉGER LES BIENS ET LES PERSONNES, LA DESTINATION CÔTE D’IVOIRE EST UNE DESTINATION A RISQUE.
LE RPCI-AC INVITE LES TOURISTES, LES HOMMES D’AFFAIRES, ET LES ÉTRANGERS A SE RAPPELER, AVANT TOUT DÉPLACEMENT, QUE LA DESTINATION CÔTE D’IVOIRE EST UNE DESTINATION A RISQUE, POUR CAUSE DE FAILLITE SÉCURITAIRE DE L’ETAT.
LE RPCI-AC INVITE AVEC INSISTANCE LE GOUVERNEMENT A RÉGLER UNE BONNE FOIS POUR TOUTES, LE PROBLÈME DE L’INSECURITE EN CÔTE D’IVOIRE.
Le RPCI - AC exige la démission du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur HAMED BAKAYOKO, pour incompétence grave, car il a montré son incapacité à protéger les ivoiriens et leurs biens, trop préoccupé qu’il est, à faire extrader ses adversaires politiques en Côte d’Ivoire.
Le RPCI-AC exige la dissolution des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la création de Forces armées nationales (FANCI) capables de protéger la Côte d’Ivoire contre une rébellion armée, contre toutes formes d’agression, et contre le Commando invisible.
Le RPCI-AC exige la démission du général Soumaïla Bakayoko, chef d’Etat-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, pour incapacité à protéger la Côte d’Ivoire contre des rebelles armés tapis sur tout le territoire national, et contre le Commando invisible.
Fait à Bruxelles, le 14 mars 2013
Christian Vabé,
Président du RPCI-AC