Côte d’Ivoire: MASSACRE DES ATTIÉS A AFFERY. ANNEXION DE KPEABA PAR LA GUINÉE. LE RPCI-AC DIT NON A LA DICTATURE OUATTARA ET A LA FAILLITE DE L’ETAT
Le 21 février 2013 par IVOIREBUSINESS - LE RPCI-AC EXIGE LA DÉMISSION DU MINISTRE DE LA DÉFENSE.
COMMUNIQUE DU Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire ALTERNATIVE CRÉDIBLE.
Le 17 février dernier, la terreur s’est abattue sur la ville d’Affery en plein cœur du pays Attié. Des hommes puissamment armés ont attaqué les paisibles populations d’AFFERY faisant deux morts parmi elles, suite à une altercation entre un élément des FRCI et les populations autochtones.
Les deux personnes assassinées par les FRCI sont le jeune Hohoueu Thierry, décédé sur le champ après avoir reçu une balle perdue et Traoré Ilias, qui a succombé de ses blessures après avoir été évacué à Abidjan, le lendemain lundi. Cela n'a pas ému le gouvernement du docteur Alassane Dramane Ouattara. Pire, cette attaque armée est l’œuvre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), dont la mission régalienne est en principe de protéger la Côte d’Ivoire contre une agression extérieure.
Le gouvernement du docteur Ouattara n’a eu aucune compassion contre ces populations attiés meurtries dans leur chaire par sa propre armée, celle-là même censée protéger la Côte d’Ivoire et ses populations. Par ailleurs, aucune déclaration du ministre de la Défense n’est venue sanctionner cette boucherie humaine.
Un laconique communiqué du Conseil des ministres du 20 février 2013 a tout au plus évoqué cette tuerie des attiés.
Le RPCI exige la démission du ministre de la Défense Paul Koffi Koffi car ce dernier s’était rendu à Affery au lendemain des fêtes de fin d’année pour apaiser la tension qui y était déjà rampante. Sans succès.
Selon le président central des jeunes d’Afféry, Adou Boni Bertrand, ce regain de tension est à mettre au compte des éléments FRCI présents à Afféry.
Il dira à cet effet : «J’ai été alerté le dimanche vers 14 heures, par un coup de fil qui disait qu’un élément des FRCI passait de boutique en boutique, d’Ambékoi (quartier majoritairement peuplé d’autochtones Attié) à Dioulakro, pour racketter des commerçants», raconte Adou Boni Bertrand. Au niveau d’Ambékoi, l’élément des FRCI a contraint, sous la menace de son arme, Alepo Ambeu Ambroise, propriétaire d’une boutique dans le quartier, à se coucher à même le sol, en cet après-midi très ensoleillé. «Il a failli me tuer cadeau», a dit Alépo Ambroise toujours sous le choc. Certains jeunes Attié témoins des agissements du soldat se sont opposés à cette façon de faire, puisque l’élément des FRCI demandait 2000 FCFA à chaque commerçant. Face à l’hostilité dont il faisait l’objet, l’élément des FRCI a tiré des coups de feu en l’air, mais c’était sans compter avec la détermination des jeunes Attié qui voulaient en découdre. «Ces jeunes ont réussi à arracher l’arme du soldat et elle a été remise au chef du quartier avant d’être récupérée par le commandant de brigade d’Akoupé». LA RESPONSABILITÉ DU MINISTRE DÉLÉGUÉ A LA DÉFENSE PAUL KOFFI KOFFI EST COMME ON LE VOIT, CLAIREMENT ETABLIE. C’EST POURQUOI LE RPCI-AC EXIGE SA DEMISSION.
Le RPCI-AC EXIGE AUSSI LA DISSOLUTION DES FORCES RÉPUBLICAINES DE CÔTE DE D’IVOIRE (FRCI) et la mise sur pied d’une nouvelle armée républicaine capable de protéger les populations et non les tuer.
II/ ANNEXION D’UNE PARCELLE DE LA CÔTE D’IVOIRE PAR LA GUINÉE
Depuis le vendredi 8 février 2013, un impressionnant détachement des forces armées guinéennes ( Fag) s’est emparé du village de Kpéaba, situé à une quinzaine de kilomètres de la ville frontalière ivoirienne de Sipilou, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans le département de Biankouma, sans que le gouvernement du docteur Alassane Dramane Ouattara ne lève le petit doigt. Pire, les FRCI, prompts à s’illustrer tous les jours de la plus mauvaise des manières, ont fui dans la brousse, opérant un répli dit-on tactique.Elles ont donc brillé par leur absence.
Cette incursion de l’armée guinéenne en territoire ivoirien serait la résultante d’un vieux litige frontalier qui oppose les deux pays. La Guinée revendique son appartenance sur cette terre, malgré un tracé de frontière qui attribue à la Côte d’Ivoire cette enclave qui couvre le village de Kpéaba.
Les populations livrées à elles-mêmes, sont restées sans protection devant la débandade des FRCI. Voici à cet égard les confidences d’un habitant de Kpéaba originaire de Sipilou, très écœuré par la défaillance des FRCI et du GOUVERNEMENT OUATTARA : « Mes voisins et mes cousins ont fui depuis vendredi à l’arrivée des soldats guinéens ici. Ils n’ont pas assez de moyens à donner et pour éviter tout problème, ils ont préféré fuir en brousse. D’autres personnes ont également fui et actuellement, il n’y a plus assez d’hommes ici dans le village. C’est une occupation inacceptable ».
Cette annexion d’une parcelle de la Côte d’Ivoire par la Guinée est la preuve que les FRCI sont incapables d’assurer l’intégrité du territoire de la République de Côte d’Ivoire, et de garantir l'intégrité de ses frontières.
L’absence de communiqué du gouvernement Ouattara face à cette annexion grave de la Côte d’Ivoire, et l’absence d’action diplomatique de grande envergure envers la Guinée, la CEDEAO, et l’UNION Africaine, pour trouver une solution à ce problème, est la preuve de la faillite du gouvernement et de l’incapacité du chef de l’Etat à apporter un leadership clair à la tête de l’Etat. LA CÔTE D’IVOIRE N’EST DONC PAS DIRIGÉE. LE CHEF DE L’ETAT PRÉFÈRE PLUTÔT SE VENGER ET LIQUIDER PHYSIQUEMENT SES ADVERSAIRES PHYSIQUES.
POUR LE RPCI-AC, le gouvernement Ouattara est dans un état de faillite très avancé, incapable qu’il est de protéger le contribuable ivoirien contre toute agression extérieure. C’est pourquoi, le RPCI-AC exige la démission de tout le gouvernement Ouattara et son remplacement par un gouvernement digne et apte à accomplir ses fonctions régaliennes, et à restaurer les frontières de l’Etat héritées de l’indépendance.
Ces lacunes sont la preuve que le gouvernement Ouattara est inapte à diriger la Côte d’Ivoire, obnubilé qu’il est par sa politique de haine et de vengeance. Le peuple ivoirien est insensible à cette politique revancharde. Il veut retrouver la joie de vivre et veut qu’on s’occupe de lui, de ses problèmes, de sa sécurité, et de celle de ses enfants.
En conséquence, le RPCI-AC appelle tous les ivoiriens quel que soit leur origine, leur ethnie, leur religion, à prendre ses distances vis à vis du gouvernement incompétent du docteur Alassane Ouattara, et à le rejoindre pour bâtir dans la réconciliation nationale et la paix, la Côte d’Ivoire.
Pour le RPCI-AC, l’Après Ouattara a déjà commencé car la Côte d’Ivoire, notre dénominateur commun, est en péril imminent.
Aucun homme politique ne mérite que nous sacrifiions notre beau pays et l’avenir de nos enfants pour lui.
Fait à Paris le 20 février 2013
Pour le RPCI,
Christian Vabé
Président