Frontière ivoiro-libérienne: Fin de l’opération de sécurisation
Publié le vendredi 4 janvier 2013 | Nord-Sud - Fin de l’opération de sécurisation.
De source proche de l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, l’opération de sécurisation conjointe de la frontière ivoirienne a connu un franc succès.
C’est sur une note de satisfaction que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire et les forces armées libériennes ont mis fin hier, à leur opération conjointe. Débutée le 24 décembre dernier, celle-ci visait à sécuriser la frontière entre les deux pays, pour prévenir toute attaque au cours de la période de fête de fin d’année. De source proche de l’état-major de l’armée ivoirienne, le bilan est largement positif. « En attendant un bilan exhaustif de l’opération, l’état-major se réjouit déjà qu’il n’y ait eu aucune attaque à partir de cette zone du pays », assure notre source. «Cette zone qui avait déjà retrouvé un calme depuis quelques semaines, peut-être considérée comme totalement sécurisée. Les risques d’infiltration sont davantage amenuisés», ajoute notre interlocuteur. Le bilan de cette opération conjointe décidée par le président Alassane Ouattara et son homologue libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, devrait être incessamment fait par le général Soumaïla Bakayoko, le patron des Frci. C’est sur le fleuve Cavally qui marque la frontière naturelle entre la Côte d’Ivoire et le Liberia, que les patrons des deux armées, à savoir Soumaïla Bakayoko et Surai Abdurrahaman ont donné le coup d’envoi de cette opération. En première, lors du premier jour côté ivoirien, les marins ivoiriens qui ont patrouillé sur le plan d’eau grâce à des zodiacs et à des escouades. Etaient concernées par cette opération de neutralisation des assaillants, les localités allant de Taï à Toulepleu, côté ivoirien et de Gleo Tempo à Toe-Town, côté libérien. Les 1600 militaires ivoiriens et les 414 soldats libériens mobilisés pour cette opération de sécurisation devraient donc entamer leur retrait de la zone de manière progressive, à compter d’aujourd’hui, toujours selon nos sources.
Marc Dossa