Affaire « une journaliste assassinée à son domicile » : Le frère tueur accuse l`amant de la défunte

Publié le mardi 8 février 2011 | Soir Info - Rebondissement dans l'affaire : « Une journaliste assassinée à son domicile. » On se souvient que le jeudi dernier 3 février, Adja

Publié le mardi 8 février 2011 | Soir Info - Rebondissement dans l'affaire : « Une journaliste assassinée à son domicile. » On se souvient que le jeudi dernier 3 février, Adja

Diané, rédactrice-éditorialiste à « Ipetrolenews.info », bulletin d’informations traitant de l'actualité sur les hydrocarbures, également étudiante en année de Maîtrise de Droit, a été assassinée, à son domicile, à Marcory. Le lendemain vendredi 4 février, son tueur est arrêté. Et là, surprise, il se trouve que ce dernier n’est autre que son propre petit frère. Le nommé Diané Badohoudou, 22 ans, mécanicien. Interrogé sur les faits par les éléments du commissariat de police du 9ème arrondissement, le jeune homme, pourtant parfaitement identifié par des témoins et trahi par sa pièce d’identité laissée sur les lieux du crime, nie les faits. Il soutient que lui-même, contrairement à son aînée Adja, tuée, a eu la vie sauve. Par pure grâce divine.

Selon ses propos, il était en compagnie de sa sœur, lorsque des individus en cagoule, ont fait irruption dans la pièce. Certains ont tué son aînée, quand d'autres l'ont embarqué lui, dans un véhicule de type 4X4. Et direction, la forêt du Banco où il a, miraculeusement, été laissée en vie.

Lui, pourtant, témoin « gênant ». Mais sous le feu des questions des enquêteurs qui décèlent des failles dans ses explications, il se rétracte. Diané Badohoudou reconnaît à présent, qu’il est bel et bien l’assassin. Il explique que c'est parce que son aînée ne lui a pas donné, tout de suite, de l'argent qu'il lui a demandé pour acheter des habits, qu'il lui a donné la mort. A coups de couteau.

Mis à la disposition de la Direction de la police criminelle, le mécanicien donne une autre version. Et une fois de plus, surprise. Cette fois, il avance avoir agi sous la « dictée » d’un commanditaire. Un présumé commanditaire, qu’il dit être l’amant de sa sœur aînée. Mais qui est ce cet amant et pour quelle raison peut-il commettre le petit frère de sa dulcinée, à accomplir une telle besogne ? Une affaire à suivre donc. Surtout qu’on ne sait pas, si le jeune homme va encore varier dans ses déclarations.

Madeleine TANOU