TRIBUNE: ALASSANE OUATTARA ET LA LOI SUR LA FEMME IVOIRIENNE
Le 27 novembre 2012 par Correspondance particulière - La loi sur l'égalité entre l'homme et la femme au sein des familles ivoiriennes adoptée sous le gouvernement d'Alassane Ouattara bouleverse
Le 27 novembre 2012 par Correspondance particulière - La loi sur l'égalité entre l'homme et la femme au sein des familles ivoiriennes adoptée sous le gouvernement d'Alassane Ouattara bouleverse
aussi bien les us et coutumes des ivoiriens que les saintes doctrines enseignées dans nos églises, nos temples, et nos mosquées. Il est souhaitable, dans le contexte actuel, de dépasser nos émotions personnelles, afin de discerner, du point de vue des sciences politiques, les raisons qui ont incité le pouvoir exécutif à faire adopter ce projet de loi au grand dam des populations, et des femmes ivoiriennes dont la préoccupation première est loin d'être l'égale de l'homme, dans un pays frappé par la guerre et la crise économique. Ces veuves et ces orphelins à la merci de violeurs, de voleurs, de groupes de civils armés, durant la guerre déclenchée par Alassane Ouattara ont plutôt besoin d'une figure paternelle, d'un guide, d'un chef, capable d'assurer leur protection, leur subsistance quotidienne. Cette loi mérite notre attention, parce qu'elle n'est pas le fruit d'une lutte menée par les femmes ivoiriennes, en vue de la parité hommes et femmes, elle est plutôt le produit d'une volonté politique. Or nous savons que le but de tout homme politique est la conquête, voire la conservation, à long terme du pouvoir, nous en voulons pour preuve la crise au sein de l'UMP qui oppose Copé à Fillon. Complot ou pas, peu importe, toutes ces intrigues ont un seul but; la conquête du pouvoir par Sarkosy. Faire allusion à la politique française ou rappeler le duo Sarkosy-Alassane lorsque nous sommes confrontés à des problèmes apparemment anodins qui ne semblent interpeller que les ivoiriens n'est ni une rhétorique ni une obsession, mais le sésame qui permet d'avoir accès à la salle des intrigues, où sont conçues de manière méthodique, scientifique, toutes les actions politiques à l'origine des crises politiques que traversent aussi bien notre pays que la métropole, à cause de grands enjeux économiques. Il nous est en effet impossible de construire notre présent, et de prévoir le futur si nous ignorons notre Histoire: l'administration coloniale anglaise indirecte permit, par exemple, à Kwamé N'Kruma, originaire du Ghana, de poursuivre de hautes études universitaires aux États-Unis avant de devenir le premier Chef d'État de son pays, contrairement aux premiers leaders de l'Afrique francophone qui obtinrent des diplômes africains, une formation minimale, pour assumer les seconds rôles, parce que la métropole ne tenait pas à partager avec les africains leur autorité sur les colonies. Sarkosy et Alassane Ouattara ont planifié la conservation du pouvoir politique sur de nombreuses années, ce qui explique l'acharnement de l'ex-président français à conquérir de nouveau la présidence, dans le but d'achever ce qu'il a commencé avec sa droite décomplexée, chargée d'étouffer avec autorité, à l'instar des fascistes, toute nouvelle figure de proue au sein de l'UMP. Alassane Ouattara,
«le représentant Afrique» de Sarkosy ne ménage lui-aussi aucun effort pour porter à terme le plan conçu par le Staff de cette droite décomplexée, coloniale, qui lui apporte avec les multinationales un soutien indéfectible. Gouverneur de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest) puis directeur adjoint du FMI (Fonds monétaire international), le Chef d'État ivoirien installé par la France est en Afrique un des piliers de la Haute finance. Avec le pouvoir politique aux mains des riches, l'homme devient un loup pour l'homme: le plus faible est dévoré par le plus fort; nous devons éviter d'avoir la mémoire courte et nous rendre compte qu'Alassane Ouattara arriva au pouvoir après la fermeture des banques, un embargo sur les médicaments et une guerre. La vie de la femme ivoirienne et de sa progéniture ne fut pas ménagée. D'où lui vient donc, de manière subite, ce grand amour pour la femme ivoirienne? Avec l'arrivée de cet économiste dans l'arène politique ivoirienne; nous fûmes systématiquement opposés à nos frères étrangers à partir du permis de séjour qu'il introduisit, lui-même, en Côte d'Ivoire, comme premier ministre, sous le président Houphouët affaibli par la maladie. Il se fit ensuite passer pour un leader musulman que le sud chrétien refusait d'accueillir comme candidat à la présidentielle, ce qui lui permit de diviser les ivoiriens, et cette haine enracinée dans notre Histoire aboutit à la formation d'une armée de militaires déserteurs (son ancienne garde rapprochée dans le gouvernement d'Houphouët) et de civils armés qui firent, avec l'appui de l'Armée française, la guerre à la République de Côte d'Ivoire, pour l'installer à la tête de ce pays. Tous les symboles de la République, de l'État ivoirien, et toutes nos Institutions sur lesquels reposait notre unité ont été pratiquement détruits par Alassane Ouattara, la dernière institution visée par la loi sur la parité hommes et femmes est la famille: la cellule de toute société. Les Imams, les prêtres, les pasteurs les Évêques, gardiens de la foi sont mieux placés pour enseigner aux fidèles les conséquences spirituelles de cette loi sur la famille proposée par cette «autorité politique venue de Dieu». Du point de vue des sciences politiques, il est bon de relever que tous les principes élaborés par les experts politiques français proches d'Alassane Ouattara et de Sarkosy, en vue de leur conquête du pouvoir en Côte d'Ivoire s'inspirent du nazisme ; une idéologie totalitaire élaborée par Adolf Hitler, fondée sur le principe de la supériorité de la race aryenne, sur la conquête d'un espace vital pour l'Allemagne et sur l'extermination des peuples inférieurs. Les groupes ethniques du Nord du pays manipulés par l'équipe politique d'Alassane Ouattara se présentèrent, tout au long de cette guerre post-électorale, comme un groupe ethnique supérieur à ceux du reste du pays dont les femmes, les enfants, les jeunes sont tués, torturés, écrasés comme des «vers dans le fruit». Les zones riches de notre pays sont aujourd'hui occupées par les partisans d'Alassane Ouattara. Tuer au nom d'une culture, d'une ethnie dite supérieure (selon la doctrine politique du rattrapage ethnique), dans le but d'occuper un espace vital riche fait d'Alassane Ouattara (le
filleul de Sarkosy), et de ses militants, des partisans du nazisme. La loi sur la famille née de la volonté politique du RHDP ne vient que couronner une oeuvre fasciste car le nazisme et tous les partisans du fascisme ont toujours accordé à la femme une place prépondérante au sein de la famille, en vue de la propagande politique dès le berceau. Nous pouvons lire sur Penelop.fr cet article suivant relatif au rôle de la femme sous Hitler, au sein des régimes totalitaires: « Heinrich Himmler, le 12 décembre 1935, a créé les « Lebensborn » (fontaine de vie). Ces lieux étaient dirigés par les SS et patronnés par l’Etat allemand. Sous le Troisième Reich, les femmes étaient fortement incitées à devenir mère au foyer, faire le plus d’enfants. Mais les modes de garde se faisaient rares, alors on dirigeaient ces jeunes mères dans les lebensborn, présentés comme des crèches. Les haltes garderies se sont vite transformées en maternité pour les filles-mères voulant cacher la grossesse à leur famille. Dès la naissance, l’enfant était arraché à la mère qui était vite expulsée de la maternité. Les enfants considérés comme « sains » étaient éduqués par les SS, préparés comme futurs soldats. Les autres enfants étaient envoyés dans les camps de concentration. Les SS devaient donner 4 enfants à la « Nation allemande », en et ou hors mariage. Leurs enfants et leurs femmes ( pour l’accouchement) étaient accueillis dans les Lebensborn. Mais il y a eu, par la suite, des femmes allemandes enfermées et violées par les SS, pour engendrer un maximum d’enfants de « race pure ». Sous Alassane Ouattara, nous avons des Lebensborn (des fontaines de vie, des crèches, des garderies) à ciel ouvert: ce sont toutes ces jeunes filles, toutes ces veuves faibles de l'Ouest à la merci des étrangers, violées par les miliciens, par les mercenaires d'Alassane Ouattara qui occupent leurs terres riches, celles de leurs parents ou de leurs défunts époux. Les enfants nés de l'union avec leurs bourreaux épouseront progressivement l'idéologie de leur père, et ainsi surgiront à l'Ouest, dans les années à venir d'autres soldats formés pour soutenir la dynastie des descendants de l'empereur Sékou Oumar Ouattara (1665-1745) (du rattrapage ethnique). La droite décomplexée de Sarkosy installe progressivement en Côte d'Ivoire, de manière subtile, le nazisme, sous la conduite d'une dynastie africaine ayant pour chef, Alassane Ouattara, descendant d'un empereur, en s'inspirant aussi bien de l'organisation sociale de la monarchie absolue française que des principes politiques, scientifiques propres à Hitler, favorable à la solution finale, à l'extermination. Ce plan machiavélique qui ressemble à de la science fiction se déroule en Côte d'Ivoire sous nos yeux aveuglés par le gain, par nos postes de ministres, de responsables. La Loi sur la femme, dans le contexte de cette crise ivoirienne voulue de manière délibérée par Alassane Ouattara, veut faire de cette dernière, du point de vue des sciences politiques, et des principes propres au nazisme, une procréatrice potentielle, une propagandiste redevable à son bienfaiteur, à l'homme politique Alassane Ouattara, soucieux de régner sur la Côte d'Ivoire jusqu'à son dernier souffle. Quant à Sarkosy, il est hanté
par la conquête du pouvoir, par le Nouvel Ordre dont il serait l'un des principaux pionniers qui supplanterait celui né à Yalta car il rassemblerait tous les riches de la terre, au-delà de leur idéologie, de leur race, de leur sexe, de leur religion. Son récent voyage en Russie en dit long.
Isaac Pierre BANGORET
(Écrivain)