NOUS AVONS BESOIN D’AUTRES ERNEST BOKA MAINTENANT

Loin de moi l’idée de prendre parti dans ces procès militaires et extradition de Koné Katina en cours.

Mais comme Dieu fait toujours bien les choses; les mêmes cas d’exécutions d’officiers en particulier et de personne en général avec les fonds de la BCEAO ont eu lieu dans les deux camps ennemis ou opposés à un moment donné de la malheureuse guerre ivoirienne.

Est-ce seulement les cas des crimes ou de vols de fonds de la BCEAO du camp Gbagbo qui sont assujettis à la justice ivoirienne?

Qu’en est-il des cas des offices de la BCEAO de Bouake, Man Korhogo et autres?
Des officiers et autres personnes tues à Abidjan, Bouaké, Korhogo et même du gendarme égorge dans le DVD?

Car, personne ne peut désormais dissocier la rébellion de l’actuel régime en place en Côte d’Ivoire.
C’est un même groupe ayant chacun joue son rôle au moment opportun et s’est afin consolidé pour diriger le pays.

Les politiciens, ne sont pas les juristes et ils essayeront toujours d’atteindre leurs objectifs quelles que soient les méthodes à utiliser.
Donc ils feront d’énormes pressions sur la justice pour légitimer telles ou telles décisions et actions.

Je n’en veux donc pas au pouvoir du Président Ouattara.

Mais, c’est plutôt à la JUSTICE IVOIRENNE que revient le DROIT d’établir la légalité et la JUSTICE EFFECTIVE sans s’aliéner a un quelconque régime ou pouvoir en place.

Car tous les problèmes de Cote d’Ivoire depuis la fameuse instauration de l’ivoirité jusqu'à la guerre restent JUDICIAIRES.

Nos valeureux Juges se sont CORROMPUS avec les politiciens et ne sont plus à même de dire le droit.

Mais si vous aviez étés nommés par un politicien, cela ne devrait en rien vous empêcher de faire votre travail en toute honnêteté.

Car envoyer quelqu’un a l’église ne fait pas de vous son Pasteur.

LA JUSTICE IVOIRIENNE A URGEMMENT BESOIN DE SE RESSAISIRE POUR LA PAIX DANS CE PAYS.

NOUS AVONS BESOIN D’AUTRES ERNEST BOKA MAINTENANT.

• Aucun juge n’avait en son temps pu défendre sa décision d’attribuer la nationalité à Alassane Ouattara; mais fuir après la prise de décision.
• La CEI n’avait pas eu le courage de proclamer les résultats des élections comme lui demandait la loi ivoirienne – mais c’est plutôt mis sous-couvert de certaines ambassades étrangères – fuyant ainsi sa responsabilité.
• Le Conseil Constitutionnel n’avait pas eu le courage d’annuler partiellement ou l’ensemble de l’élection présidentielle pour la reprendre.
• Les organisations de Défense de Droit de l’homme sont subitement devenues toutes muettes – avec elles les ONGs.
• Amnistie International est aussi devenue très molle.
• Je ne parlerai même pas de l’ONU.

Une fois encore - NOUS AVONS BESOIN D’AUTRES ERNEST BOKA MAINTENANT.

Teya Marc KABLAN