Panel des cinq Chefs d’Etats/ Gnamien Yao - ‘’Que Alassane et Gbagbo aient l’opportunité de s’asseoir’’

Publié le vendredi 4 fvrier 2011 | L'intelligent d'Abidjan - L’arrivée des chefs d’Etats africains dans le cadre de la résolution de la crise ivoirienne suscite des espoirs dans le camp de LMP du président Laurent Gbagbo. Pour Gnamien Yao la délégation des Chefs

d’Etat africains va œuvrer au rétablissement de la vérité. «Lorsque le Premier ministre Alassane Ouattara et le président Laurent Gbagbo auront eu l’opportunité de s’asseoir l’un en face de l’autre, après cette confrontation, jaillira la vérité qui libérera le peuple ivoirien », a précisé Gnamien Yao, avant de reconnaitre : « Nous pensons que l’injustice ne pourra pas triompher au sein de ce panel. Ceux qui viennent à notre avis, vont être des juges. Ils seront impartiaux et ne diront rien que le droit ». C’est en ces termes que s’est exprimé l’ambassadeur Gnamien Yao. Selon lui, toute perspective tendant à dénier la souveraineté de la Côte d’Ivoire est d’ores et déjà vouée à l’échec. Exposant son avis, il a noté que la venue des chefs d’Etat s’inscrit dans une démarche qui vise à respecter la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Il s’agit poursuivra-t-il, de faire triompher la vérité. « Mais en ce qui nous concerne, nous pensons qu’au regard de la constitution ivoirienne comme au regard de toute constitution à travers le monde, le président de la République de Côte d’Ivoire, c’est Laurent Gbagbo », a-t-il soutenu. Par ailleurs, il a ajouté que la normalisation de la vie politique ivoirienne ne doit nullement bafouer la souveraineté du peuple de Côte d’Ivoire. « Pour que tous ce qui se dit soit opposable au peuple de Côte d’Ivoire, il faut qu’il soit conforme à notre Constitution », a ajouté le diplomate ivoirien. En outre, il a tenu à rassurer les Ivoiriens quant à l’issue de la crise. « Les Ivoiriens sont appelés à avoir foi en l’avenir de leur pays. Contrairement à ce qui se passe, toutes les grandes nations au monde que nous respectons, ont connu aussi ces moments difficiles que je peux appeler l’épreuve de la délivrance », a conclu l’orateur.
JMT