Cocody-2 Plateaux / Pour son soutien à Alassane Ouattara - Le domicile d’Al Moustapha pillé, sa servante violée et portée disparue

Publié le samedi 29 janvier 2011 | L'intelligent d'Abidjan
Des hommes en armes et en uniforme se sont invités dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 janvier 2011 au domicile d’Al Moustapha sis

aux 2 Plateaux-Sococé dans la commune de Cocody. Qui a été littéralement mis à sac et pillé. Présente au moment des faits, sa servante du nom de Clarisse, actuellement portée disparue, a été violée. La prise de position du Président du ‘’Mouvement J’aime Gbagbo’’ (MJG) en faveur d’Alassane Ouattara, reconnu comme président légitime de Côte d’Ivoire par la communauté internationale, lui attire depuis peu, bien de misères. Après son maquis sis à Angré, sa splendide résidence aux 2-Plateaux vient de faire les frais de ce soutien. Si l’on en croit Saïba Bonsa, l’un des deux gardiens maitrisés par les visiteurs indélicats, qui est sorti de l’opération avec le bras droit fracturé, les faits sont survenus entre 23 heure et 02 heures du matin. La résidence porte les marques de cette agression nocturne. Avec les portes de la cuisine, des chambres, des placards et du magasin fracturées. Pis, tout son contenu : matériels électro ménagers, meubles, vêtements, jouets d’enfants et autres biens ont été emportés. « Cette opération a été menée par quatre personnes en tenue militaire armées de kalachnikov. Ils ont escaladé le mur aux environs de 23 heure 30 mn pour accéder à la cour. Une fois à l’intérieur, ils nous ont maitrisés avec leurs armes. Puis, ont fracturé les portes du magasin et celles de la cuisine qui donnent tout droit au salon et aux chambres pour se livrer au pillage de la maison. Ils ont tout emporté en trois chargements». Avant d’indiquer que la servante Clarisse a été violée et depuis lors, portée disparue. « Ils sont partis avec elle et depuis, nous n’avons plus de ses nouvelles, ajoute-t-il. Une plainte a été portée au commissariat du 12ème arrondissement dont un des éléments le Lieutenant Boni a procédé au constat d’usage.
M Tié Traoré