Pourquoi nous fait-on la guerre?

Depuis qu’il a été clair pour moi que c’est la France qui nous fait la guerre, c'est-à-dire en Novembre 2002, cette question me revient

toujours : Pourquoi la France nous fait-elle la guerre ? Bien entendu, comme le dit la chanson, “ma question est toujours demeurée sans réponse“. Et elle le demeure encore aujourd’hui, surtout que, comme si elle seule n’était pas capable d’anéantir notre minuscule et faible pays, elle s’adjoint l’Amérique d’OBAMA et l’organisme mondial de règlement des conflits, l’ONU, auquel tous les Etats du monde sont affiliés.
Que représente la petite Côte d’Ivoire pour les deux grandes puissances que sont la France et les USA ? Que possède ce petit territoire d’Afrique noire que n’aient pas ces supers-puissances supers développés ? Que renferme le sous-sol de ce pays sous développé qui attire ces Pays aux développements achevés ? Ces grandes puissances seraient-elles opposées à l’autodétermination du petit Etat de Côte d’Ivoire ?
Le proverbe dit : “Il préférable d’apprendre à pêcher à quelqu’un, que de lui donner toujours du poisson“. Les puissances de notre monde préfèrent, elles, confisquer nos eaux, toutes nos eaux, et nous donner le poisson de leur choix. Elles préfèrent gérer elles-mêmes les ressources des pays africains – surtout ceux aux potentialités économiques avérées – affranchis depuis cinquante ans. Pour ce faire, il faut à la tête de ces Etats-greniers, des gouverneurs noirs. Malheureusement pour notre pays qui oppose un refus catégorique à cette pratique d’une ère à jamais révolue, des mercenaires apatrides armés, disséminés dans les populations par ces colons du 21ème siècle, rament à contre courant, laissant s’élever des clameurs cacophoniques qui justifierait la pacification armée dont rêvent les commanditaires de ce désordre, pour installer le vassal entièrement dévoué à leur cause, qu’ils tentent de hisser au pouvoir en Côte d’Ivoire, depuis 2002. Peu sûrs de l’efficacité des poulains des “maîtres du monde“, l’ONU les aide activement à susciter l’insurrection qu’ils appellent de tous leurs vœux.
Les guérillas éclatées ainsi instaurées, font tous les jours des morts ; des combattants mais aussi des hommes sans armes. L’insécurité sévit dans les quartiers périphériques d’Abidjan et aussi à l’intérieur du pays. D’innocentes personnes dont certaines ignorent les réels enjeux de la situation, tombent pour l’installation d’un apatride, qui doit servir la France et les USA, à la tête de notre pays. Des fonctionnaires, employés des services de Police, sont tués alors qu’ils effectuent des rondes de routines. Ils sont attirés par des appels anonymes de détresse et abattus ou brûlés vifs alors qu’ils tentent de secourir les populations. L’ONUCI sous prétextes de patrouilles de dissuasion déplace, organise, équipe en armes les assaillants. Quand leurs activités intriguent, elle tire sur les populations curieuses et même la Police, surtout lorsque celle-ci est de dos. Nos hommes en armes ne doivent surtout pas répondre : la Communauté internationale et le monde seront informés des provocations faites à l’ONU. Pourtant, depuis qu’elle a pris fait et cause pour les rebelles, le Président de la République élu par les Ivoiriens, lui a demandé de quitter le territoire ivoirien. Mais elle préfère obtempérer aux ordres du soi-disant gouvernement qu’elle tient en otage au Golf Hôtel.
On nous fait la guerre pour asseoir un Président qui dit avoir l’Armée, la Police et la Gendarmerie, mais qui préfère se réfugier derrière une muraille constituée par les hommes de l’ONU et leurs blindés.
On nous fait la guerre pour légitimer un candidat qui, aux élections triche dans “son fief“.
On nous tue pour installer au pouvoir un Président si populaire que, lorsqu’il appelle les transporteurs à la désobéissance civile, il est obligé de payer quelques désœuvrés pour casser et calciner les véhicules refusant d’obéir à son mot d’ordre.
On nous fait la guerre pour nous arracher notre pays, parce qu’il est riche, très riche, et que nous ne méritons pas une telle fortune parce que nous sommes noirs.
Nos agresseurs sont prêts à repeupler nos terres avec des populations dociles venues d’ailleurs, confié à leur métayer qu’est Alassane Dramane OUATTARA.
Seule notre détermination, notre intime volonté de préserver notre Patrie, nous sauvera. Nous avons un Président, Laurent GBAGBO, élu par nous-mêmes. Avec lui nous gagnerons cette bataille.
GBONGBRO Ahikpa Jérôme

"gbongbroahikpajrme@yahoo.fr"