Violences à Abidjan: le chef des forces pro-Gbagbo accuse le camp Ouattara
Le 13 janvier 2011 | AFP ABIDJAN - Le chef d`état-major des Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes, loyales à Laurent Gbagbo, a accusé mercredi le
camp d`Alassane Ouattara d`être à l`origine des violences meutrières récentes à Abidjan, "assimilées à des actes de guerre".
Le 13 janvier 2011 | AFP ABIDJAN - Le chef d`état-major des Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes, loyales à Laurent Gbagbo, a accusé mercredi le
camp d`Alassane Ouattara d`être à l`origine des violences meutrières récentes à Abidjan, "assimilées à des actes de guerre".
"Il ne se passe pas de jour sans que les FDS (...) ne soient les cibles principales d`attaques armées par des individus embusqués qui répondent aux incessants appels à la désobéissance civique, à l`insurrection armée et aux assassinats de toute nature lancés par des politiciens retranchés à l`Hôtel du Golf", a déclaré le général Philippe Mangou dans un message lu à la télévision publique RTI.
Le QG de M. Ouattara, qui comme M. Gbagbo revendique la présidence, se trouve dans cet hôtel d`Abidjan, soumis à un blocus des FDS.
Le couvre-feu nocture instauré mercredi jusqu`à samedi matin dans deux quartiers de la capitale, où des violences entre FDS et hommes armés ont fait au moins 11 morts les deux dernières nuits, "sera mis à profit" pour "rechercher et débusquer toutes les personnes qui sont reponsables de ces
attaques", a ajouté le général.
Les "attaques armées assimilées à des actes de guerre" dirigées contre les FDS placent ces forces en position de "légitime défense", a-t-il averti, en menaçant d`étendre le couvre-feu à d`autres quartiers de la ville en cas de nécessité.
Les Forces de défense et de sécurité "n`ont jamais été aussi unies et solidaires" et leur "combat majeur reste la sauvegarde de la souveraineté de la République", a assuré le général Mangou.