Côte d'Ivoire: «Il y a 10 ans, la rébellion pro-Ouattara plongeait définitivement la Côte d’Ivoire dans la Nuit et le Brouillard»

Le 20 septembre 2012 par Correspondance particulière - Communiqué de presse du Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora (CPAD)

Alassane Dramane Ouattara avec la rebellion des Forces Nouvelles de Guillaume Soro, devenue aujourd'hui l'armée nationale FRCI.

Le 20 septembre 2012 par Correspondance particulière - Communiqué de presse du Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora (CPAD)

«Il y a 10 ans, la rébellion pro-Ouattara plongeait définitivement la Côte d’Ivoire dans la Nuit et
le Brouillard»
Bruxelles, le 19/09/2012: Il y a dix ans, le 19 septembre 2012, une horde d’assaillants se réclamant
du RDR (Rassemblement des Républicains) et d’Alassane Dramane Ouattara, attaquait la Côte
d’Ivoire. Depuis cette attaque sanglante qui a érigé l’usage des armes comme voie d’acquisition du
pouvoir d’état en Côte d’Ivoire, la démocratie et l’état de droit ont été sacrifiés sur l’autel d’une
imposture ethno-tribale. Le progrès économique et social naissants sous le président Laurent Gbagbo
a connu un coup d’arrêt définitif. Le déclin actuel de la Côte d’Ivoire trouve ses racines dans cette
attaque de 2002 couronnée par l’installation violente d’Alassane Dramane Ouattara à la tête du pays
en toute négation de la souveraineté légitime du peuple, ce, avec la complicité active de l’armée
française et d’une partie de la communauté internationale instrumentalisée par le gouvernement de la
France.
Depuis lors, le peuple ivoirien souffre; les milices et l’armée tribales FRCI d’Alassane Dramane
Ouattara tuent et torturent impunément les communautés qui ne sont pas favorables aux RDR et ses
affidés. Les personnalités du régime du président L. Gbagbo et les simples partisans sont tués,
emprisonnés ou traqués pour délit d’opinion politique. Pire, le président Laurent Gbagbo, lui-même, a
été déporté à la prison de Scheveningen à la Haye. À s’y méprendre, c’est l’éradication du Front
Populaire Ivoirien de l’arène politique et partant de toute opinion dissidente qui est ainsi planifiée et
exécutée.
Face à ce péril grave, la réaction des ivoiriens et des africains dignes de la diaspora ne s’est pas fait
attendre. Ainsi depuis plus d’un an, le Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora a la
responsabilité de coordonner la Résistance démocratique à l’extérieur.
Aussi, au nom du CPAD et de ses organisations membres, nous voudrions exprimer notre réconfort
aux familles endeuillées depuis septembre 2002 et particulièrement aux populations de l’Ouest qui
vivent un martyre sans fin depuis lors. Le CPAD apporte aussi total soutien aux prisonniers politiques
et aux militaires déportés dans les prisons de fortunes du Nord du pays ; il exige leur libération sans
condition. Le CPAD soutient particulièrement le FPI, parti du président GBAGBO, le CNRD et toute la
Résistance Démocratique Intérieure et les exhorte à la persévérance malgré l’adversité.
Le CPAD dénonce également les attaques et intimidations répétées contre les patriotes ivoiriens,
réfugiés politiques dans les pays limitrophes. Il tient la communauté internationale et la France en
particulier pour responsables de toutes les violations des droits et des libertés en Côte d’Ivoire
commises par le régime totalitaire d’Alassane Ouattara.
Le CPAD constate que le coup d’état de septembre 2002 marque le renouveau d’une politique de
recolonisation de l’Afrique dont les sanglantes manifestations sont visibles, outre en Côte d’Ivoire, au
Mali, en Lybie, au Congo Etc. Face à ce péril qui menace l’émergence d’une Afrique digne, libre,
développée ainsi que l’avènement d’une relation Nord-Sud équilibrée, il pèse sur la diaspora africaine
et ivoirienne et toutes les personnes éprises de justice et de démocratie un devoir absolu de
résistance.
Aussi, pour la restauration de la démocratie et de l’état de droit en Côte d’Ivoire, à l’instar du président
Laurent GBAGBO, le CPAD tient à assurer qu’il ne pliera jamais l’échine et ira jusqu’au bout de ce
combat vital et sacré.

Seri S. ZOKOU
Porte-parole du CPAD
Contact : E-mail contactcpad@yahoo.fr
Tel : +32 483 021 379