ÉDITORIAL: Le procès IvoireBusiness contre régime Ouattara et Ambassadeur-Ministre Ally Coulibaly, s’ouvre ce matin
Le 19 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – Votre site favori IvoireBusiness retourne au tribunal ce matin, face à l’Etat de Côte d’Ivoire qui a fait du musellement de la presse sa priorité, et face à
Le 19 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – Votre site favori IvoireBusiness retourne au tribunal ce matin, face à l’Etat de Côte d’Ivoire qui a fait du musellement de la presse sa priorité, et face à
l’Ambassadeur-Ministre Ally Coulibaly. Allons-nous assister à la mise en examen du patron d’IvoireBusiness par le Tribunal de grande instance de Paris ?
Nous ne tarderons pas à le savoir ce matin à 10H heure locale.
L’Ambassadeur Ally Coulibaly sera présent en personne, selon nos sources.
Cette affaire « Scandale sexuel » dans laquelle ce dernier s’estime avoir été diffamé, connait un rebondissement inattendu.
Et le timing du procès, qui intervient au même moment où la presse ivoirienne d’opposition broie du noir et est suspendue selon le bon vouloir du Conseil national de la presse (CNP) dont le président, Raphaël Lakpé, est un proche parmi les proches du chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, ne laisse personne indifférent.
Car l’Ambassadeur-Ministre Ally Coulibaly a déjà usé de son droit de réponse dans les colonnes d’IvoireBusiness. Et votre quotidien en ligne favori, par souçi de dégel, a même retiré l’article « Scandale sexuel », supposé avoir porté atteinte à l’image de la Côte d’Ivoire, à l’honneur et au prestige du ministre Ally Coulibaly, du site.
Par ailleurs, les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire, agissant pour le compte du ministre-Ambassadeur Ally Coulibaly, avaient signifié à IvoireBusiness, le retrait de toute plainte.
Des négociations avaient même été engagées entre Ivoirebusiness, dont le siège avait été saccagé à Abidjan par les FRCI, et le régime Ouattara, pour la réhabilitation de ce siège. Sans suite.
On se rend aujourd’hui compte que c’était de la pure diversion.
Ivoirebusiness tient à rappeler qu’il a toujours scrupuleusement travaillé dans le respect de l’éthique et de la déontologie, propres au métier de journaliste. Il le redira ce matin au tribunal.
En effet, au même titre que le "serment d'hypocrate" des juges, les "journalistes professionnels" s'attachent aussi viscéralement aux fondamentaux du journaliste: "Déontologie et ETHIQUE".
"Journaliste professionnel" exerçant ce métier depuis une dizaine d’années, Christian Vabé n’a jamais été condamné pour diffamation. C'est la première fois qu’un procès lui est intenté pour diffamation.
Dans l'article « Scandale sexuel », le but essentiel d’ivoirebusiness était "d'informer" objectivement et non de "nuire".
"LA Déontologie" et "l'éthique" confèrent à l'ambassadeur Ally Coulibaly, la latitude absolue de faire un "droit de réponse"! Cela a été fait par l’ambassadeur Coulibaly qui l'avait refusé dans un premier temps.
Ce n'est qu'après quelques semaines qu’Ally Coulibaly a décidé de faire un droit de réponse envoyé au rédacteur en chef d’IvoireBusiness via ses avocats, pour publication.
Concernant les "sources" d’IvoireBusiness, celles-ci ont été vérifiées, évaluées, et sont frappées du sceau de la "protection des sources" inhérente à la "déontologie et l'éthique"!
Nous ne les livrerons donc pas au juge.
Christian Vabé et Ivoirebusiness n’ont fait "qu'accomplir leur mission journalistique", et ce procès en diffamation pour mise en examen n'est donc pas aux antipodes d'un "procès politique"!
C’est la tête haute que Christian Vabé sera présent ce matin au tribunal de Grande instance de Paris SIS 8-10 BOULEVARD DU PALAIS porte 2D43, PARIS 1Er M° LIGNE 4 CITE, pour dire NON au musellement d’IvoireBusiness et NON à sa mise en examen.
Christian Vabé