TRIBUNE: La situation dans notre pays doit davantage nous rassembler, par Claude Koudou Représentant Adjoint du Porte-parole de Laurent GBAGBO
Le 17 septembre 2012 par Correspondance particulière - La situation sécuritaire qui s’est dégradée en Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois, suite à ce qu’il est convenu d’appeler crise post-
Le 17 septembre 2012 par Correspondance particulière - La situation sécuritaire qui s’est dégradée en Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois, suite à ce qu’il est convenu d’appeler crise post-
-électorale, ne va pas s’améliorant. Le pays plonge parce que les problèmes qui se posent, ne sont pas regardés en face, afin de trouver les solutions qui conviennent. Plutôt, c’est le versement dans la provocation par le pouvoir en place : les privations de liberté de réunions et d’expression sont une caractéristique de ces difficultés. Les tueries sont devenues banales alors que la vie est sacrée. Les arrestations, les enlèvements, les interdictions et/ou les suspensions de journaux s’imposent comme des règles alors que ces pratiques ne devraient pas exister au mieux ou devraient être des exceptions au minimum. Les assassinats qui continuent d’endeuiller des familles innocentes et les pillages des domiciles ne sont pas de nature à amener la sérénité dont le pays a besoin pour se reconstruire et se développer. Nous parlons ainsi car c’est l’Etat de droit et la démocratie que l’Occident nous « vend » qui sont à la base des dérives auxquelles nous assistons. Nous devons tous intégrer que la situation est particulièrement préoccupante puisque le pouvoir en place n’arrive pas encore et toujours à appréhender que la semence de la terreur et des violences ne peut plus impressionner les Ivoiriens. Ce peuple qui a toujours été généreux ne dit rien mais elle voit.
Etant des hommes et femmes de gauche, nous avons toujours privilégié les méthodes démocratiques pour mener des luttes qui peuvent conduire au progrès de nos sociétés. Ce qui explique que les excès auxquels nous assistons ont du mal à nous pousser à bout. Dans toutes luttes, il convient d’évaluer les étapes. Et nous pouvons dire que nous avançons dans l’explication de notre cause. Aujourd’hui, beaucoup plus qu’hier, les Grands pays et/ou leurs différentes chancelleries connaissent la question ivoirienne dans ses différents méandres. L’exécutif et les différents partis politiques français sont au fait de la situation. Mais il faut avoir conscience que c’est à nous que la bataille politique revient.
Nous voudrions ici inviter tous les patriotes et tous les soutiens du Président Laurent Gbagbo, de son Porte-parole Justin Koné Katinan, du Secrétaire général du FPI Laurent Akoun, des ministres, des parlementaires, de tous les camarades dirigeants ou non, détenus arbitrairement et tous ceux qui sont dans la détresse d’être sereins. Ce qui n’exclut pas que nous devons rester extrêmement vigilants.
Le Président Laurent Gbagbo sera à une audience à huis clos les 24 et 25 septembre. Le Porte-parole Koné Katinan comparaîtra le 25 septembre à Accra. Il faut regarder ces audiences se faire. Nous voudrions dire ici qu’il ne faut pas vous laisser ébranler par des supputations qui n’ont rien de scientifique. Les craintes éprouvées sont légitimes parce que la Justice n’a pas encore été aux côtés de la vérité et du droit dans la question ivoirienne. Mais l’Histoire peut également se rattraper et se corriger.
C’est pourquoi, chacun doit jouer son rôle dans la justesse et avec le ton qui convient. Par des moyens légaux, continuons d’être déterminés à aller « … jusqu’au bout ».
Une contribution par Le Représentant Adjoint du Porte-parole de Laurent GBAGBO, Claude KOUDOU