AFFAIRE " L’épouse du ministre Mabri Touakeusse expulsée du domicile conjugal »: LE DG DE LA SOGEPIE LIMOGE. Mabri pourrait suivre!
Le 13 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – L’affaire « L’épouse du ministre Mabri Touakeusse expulsée du domicile conjugal », commence à
Le 13 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – L’affaire « L’épouse du ministre Mabri Touakeusse expulsée du domicile conjugal », commence à
faire ses premières victimes. Le premier à être limogé pour légèreté dans la gestion de ce scandale politico-familial, devenu par la force des choses un scandale d’Etat, est le directeur général intérimaire de la SOGEPIE, Issiaka Bamba.
Il a été limogé par le ministre de la Construction et de l’Urbanisme Mamadou Sanogo.
Il ne devrait pas être le seul dans ce cas. Le ministre Mabri Toikeusse Abdallah, avec qui le DG de la SOGEPIE s’est arrangé pour vider son épouse répudiée du domicile conjugal avec ses cinq enfants mineures, pourrait faire les frais de ce scandale conjugal, qui a mis en lumière le manque de probité moral de ce ministre, et terni l’image du régime d’Alassane Ouattara. Ce dernier pourrait décider de se débarrasser de cet encombrant ministre qui gère ses affaires de cœur sur la place publique. Le ministre Mabri Touakeusse Abdallah, habiterait depuis plus d’un an hors du lit conjugal.
Nous y reviendrons.
Eric Lassale
AFFAIRE MABRI TOIKEUSSE: LE SCANDALE N’EST PAS CELUI QU’ON CROIT
Depuis quelques jours, les médias, ameutés par l'épouse délaissée d'un ministre d'Etat, nous ont imposé d'être les voyeurs involontaires d'une grande séance de déballage de linge sale, au propre comme au figuré. Saisi par la Sogepie, organisme qui gère le patrimoine immobilier de l'Etat de Côte d'Ivoire, un tribunal a ordonné l'expu
lsion de Mme Mabri Toikeusse de la villa de l'Etat qu'elle a continué d'occuper malgré sa séparation de longue date d'avec le ministre. Lorsque la Sogepie a fait exécuter la décision par voie d'huissier, Dame Toikeusse a saisi la presse, les médias, l'opinion publique, les autorités, s'offusquant d'être "jetée à la rue avec ses enfants". Suite à ce pitoyable tapage médiatique, le président de la République a ordonné la réintégration de la dame dans la villa dont elle venait d'être expulsée. Les deux choses essentielles à retenir du soap opera conjugal auquel nous avons été contraints d'assister ne sont pas forcément celles qu'on croit:
Tout d'abord, il y a la politisation de la vie privée: Les interventions de M. Ouattara et de sa ministre de la famille dans la bataille de divorce qui oppose le couple Mabri Toikeusse sont une négation flagrante de l'indépendance du pouvoir judiciaire. Une décision du tribunal, exécutée par voie d'huissier, est balayée du revers de la main par le chef de l'Etat, qui continue de se conduire en monarque absolu planant au-dessus des lois. Séparation des pouvoirs, respect de la Constitution? Circulez, il n'y a rien à voir!
Ensuite, il y la privatisation de la chose publique: Cette affaire fait ressortir que l'Etat de Côte d'Ivoire met à la disposition d'un ministre de la République deux maisons de fonction, afin de lui permettre de gérer à moindre frais ses problèmes familiaux : une pour son ex-épouse et ses enfants et une où lui-même loge. Si ceci est tout simplement inacceptable, ce n'en est pas moins une enième preuve de l'outrageante accaparation du bien public et du train de vie dispendieux de l'Etat sous le régime Ouattara. Chaque ministre a droit à un logement de fonction. Un, pas deux ou trois ou quatre. L'ex-épouse du ministre n'a rien à faire dans une maison de l'Etat de Côte d'Ivoire, si elle vit séparée de son époux! Si M. Ouattara, le preux chevalier, veut lui venir en aide, il doit, de sa poche, lui acheter ou lui louer une maison privée. En y regardant bien, combien de dysfonctionnements et détournements de biens publics de ce genre sont pratiqués allègrement par le gouvernement sur le dos du contribuable ivoirien? À part les maisons, qu'en est-il des véhicules de fonction? À combien de véhicules a droit un ministre et combien en ont-ils en réalité? Et quid des voyages? Qui paie quand les conjoint(e)s et partenaires accompagnent ces grands commis de l'Etat dans leurs nombreux, dispendieux et souvent superflus voyages à l'extérieur? Qu'est-il advenu de l'obligation pour le chef de l'Etat et les membres de son gouvernement de rendre public leurs déclarations de patrimoine à leur prise de fonction? Mauvaise gouvernance, quand tu nous tiens!
Alors que les Ivoiriens, dans leur grande majorité, tirent le diable par la queue et ont toutes les peines du monde à joindre les deux bouts, que le prix du pain est en passe d'augmenter, comme celui de l'essence et de l'électricité, alors que le taux de chômage atteint des sommets vertigineux, que beaucoup de parents n'ont pu scolariser leurs enfants à cause du manque de moyens et des frais d'inscription prohibitifs, un petite clique de personnes se partage avec cupidité le "gâteau" ivoirien, comme si demain n'existait pas.
L'on ne peut s'empêcher d'être estomaqué par la gloutonnerie dont ils font preuve dans la conduite des affaires publiques. Détournements, surfacturations, népotisme, train de vie somptuaire, rattrapage ethnique, abus de pouvoir, violations de la Constitution, surendettement injustifié... Le président de la République, qui avait fait campagne en stigmatisant la mauvaise gestion de son prédécesseur, l'a non seulement rattrapé, mais il l'a même surpassé dans ses dérives et ce, en un temps record. Il serait adéquat que M. Ouattara se ressaisisse rapidement et rentre enfin dans l'état de droit.
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