Convention collective: LES PATRONS DE PRESSE “ DISPOSÉS ” À AUGMENTER LE SALAIRE DES JOURNALISTES

Le 12 septembre 2012 par Fraternité matin - Les patrons de presse sont disposés à appliquer la Convention collective qui régit le milieu de la presse. C’est ce qui ressort de la conférence

Amédée Assi, président du Gepci.

Le 12 septembre 2012 par Fraternité matin - Les patrons de presse sont disposés à appliquer la Convention collective qui régit le milieu de la presse. C’est ce qui ressort de la conférence

de presse du président du Groupement des éditeurs de presse de la Côte d’Ivoire (Gepci), Amédée Assi Adon. C’était, hier, au siège de ladite structure à Adjamé, commune d’Abidjan. Mais pour lui, celle-ci se fera progressivement. Le 13 juillet 2008, les patrons de presse et le Syndicat de la presse privée en Côte d’Ivoire sous l’égide des autorités publiques ont paraphé un protocole d’accord mettant en place la nouvelle Convention collective. Le point fixe arrêté pour le salaire des journalistes était de 1900. Des mesures devraient être prises par l’Etat pour permettre aux éditeurs de s’acquitter de leurs droits. Il s’agissait des allègements fiscaux, de la réduction du prix de certains intrants, du renforcement des capacités du Fonds de développement de la presse. Un moratoire de 18 mois avait été arrêté avant l’application du protocole d’accord. Le président du Gepci a expliqué que celui-ci était difficilement applicable. L’Etat n’ayant pas joué sa partition, les patrons de presse ne pouvaient donc pas mettre en oeuvre les clauses du protocole. Avec la crise post-électorale, la situation s’est davantage dégradée. Il faut donc revisiter les textes. Pour les éditeurs, ce n’est pas un refus de payer les journalistes à la Convention collective. Mais il faut prendre en compte la situation exsangue des entreprises de presse. C’est pourquoi au nom de ceux-ci, Amédée Assi Adon propose que dans un premier temps, le point fixe de 1600 soit la norme en la matière. Les 1900 seront appliqués dans trois ans. Après les efforts du gouvernement pour soutenir les journaux. Il a prévenu que les entreprises qui ne s’aligneront pas sur la Convention seront sanctionnées par le Conseil national de la presse. Elles pourraient être fermées. C’est cet arrangement que les éditeurs présenteront le 13 septembre au syndicat des journalistes.

Etienne Aboua